Les manifestants qui occupent les rues devant le quartier général de l’armée à Khartoum sont unanimes : la décision des chefs d’État africains d’accorder trois mois supplémentaires aux autorités militaires pour transférer le pouvoir aux civils est contraire à la volonté populaire soudanaise. « Je pense que 3 mois c’est beaucoup trop long et que les présidents africains ne doivent pas intervenir dans les affaires intérieures du Soudan. Ce sont les Soudanais eux-mêmes qui doivent choisir », dit Isis Mozani, étudiante.
Les protestataires considèrent ce délai de trois mois comme un soutien implicite accordé à l’armée soudanaise. L’avocat Yasser Mohamed Hussein estime que cette décision émane de présidents qui n’ont pas de leçon de démocratie à donner. Il incrimine particulièrement l’Égypte du président Sissi, à la tête de l’Union africaine cette année : « Le gouvernement égyptien est un gouvernement militaire, car le président actuel doit son pouvoir à un coup d’État. Et maintenant il a décidé de changer la Constitution pour rester au pouvoir. Ca ressemble exactement aux méthodes d’Omar el-Béchir. »
Les dirigeants africains présents au Caire ont, eux, souhaité exprimer leur soutien comme celui de l’Union africaine au Soudan face à ses défis économiques, politiques et sécuritaires.
Les protestataires considèrent ce délai de trois mois comme un soutien implicite accordé à l’armée soudanaise. L’avocat Yasser Mohamed Hussein estime que cette décision émane de présidents qui n’ont pas de leçon de démocratie à donner. Il incrimine particulièrement l’Égypte du président Sissi, à la tête de l’Union africaine cette année : « Le gouvernement égyptien est un gouvernement militaire, car le président actuel doit son pouvoir à un coup d’État. Et maintenant il a décidé de changer la Constitution pour rester au pouvoir. Ca ressemble exactement aux méthodes d’Omar el-Béchir. »
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