Les partis d’opposition ont renoncé dimanche soir à présenter un gouvernement civil. Ils en imputent la responsabilité au Conseil militaire de transition avec lequel ils disent avoir suspendu le dialogue. Dora Gombo, membre de l’Association des professionnels soudanais (APS), l’organisation à la tête de la contestation au Soudan, revient sur les raisons d’une rupture affichée.
« Le Conseil militaire a essayé de nous imposer des partis politiques proches de l’ancien régime, explique-t-elle. Des organisations qui ne font pas partie de la coalition de la liberté et du changement. Mais pourtant c’est bien cette coalition qui a réussi à mener la révolution là où elle en est aujourd’hui. »
L’opposition assure qu’elle présentera jeudi prochain une proposition de gouvernement civil, même si l’armée ne devait pas donner son aval. Les leaders de la protestation annoncent également qu’ils ne reprendront les pourparlers qu’à certaines conditions. « On demande maintenant au Conseil militaire qu’il rompe avec certains de ses membres qui sont trop liés à l’ancien régime », justifie Dora Gombo.
Autrement dit de rompre avec trois personnalités haut placées : le chef de la police, le responsable des services de renseignement et enfin le chef du comité politique du conseil militaire.
Craignant un dérapage dans cette crise soudanaise, des dirigeants africains tiendront ce mardi au Caire un sommet autour de l'Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l'Union africaine.
« Le Conseil militaire a essayé de nous imposer des partis politiques proches de l’ancien régime, explique-t-elle. Des organisations qui ne font pas partie de la coalition de la liberté et du changement. Mais pourtant c’est bien cette coalition qui a réussi à mener la révolution là où elle en est aujourd’hui. »
L’opposition assure qu’elle présentera jeudi prochain une proposition de gouvernement civil, même si l’armée ne devait pas donner son aval. Les leaders de la protestation annoncent également qu’ils ne reprendront les pourparlers qu’à certaines conditions. « On demande maintenant au Conseil militaire qu’il rompe avec certains de ses membres qui sont trop liés à l’ancien régime », justifie Dora Gombo.
Autrement dit de rompre avec trois personnalités haut placées : le chef de la police, le responsable des services de renseignement et enfin le chef du comité politique du conseil militaire.
Craignant un dérapage dans cette crise soudanaise, des dirigeants africains tiendront ce mardi au Caire un sommet autour de l'Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l'Union africaine.
Autres articles
-
Syrie: au moins 36 soldats syriens tués dans une frappe israélienne près d'Alep (ONG)
-
Haïti: 243 personnes évacuées vers la Martinique, dont une majorité de Français
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition