«Il faut se révolter contre ce genre de tragédie qui n’a pas de raison d’être. Une tragédie comme celle-là est absolument inadmissible ». Ces propos sont du Professeur Souleymane Bachir Diagne qui s’exprimait, sur les ondes de Sud Fm, sur les morts enregistrés dans ce pèlerinage à la Mecque de cette année.
Le Professeur est d’avis que les aspirations économiques sont en train de prendre le dessus sur le caractère religieux du pèlerinage : «On aimerait croire que tout ce qui est fait comme travaux d’élargissement autour de la Mecque a pour finalité l’organisation du pèlerinage. Or beaucoup de rapports semblent indiquer qu’une sorte d’orientation touristique est en train d’établir également sa propre logique dans les démarches qui sont entreprises pour élargir tel endroit, construire des hôtels ici ou là».
Souleymane Bachir Diagne prône, pour changer la donne, le retour au message premier de cet évènement : «Il est crucial que l’on revienne au message premier. Le pèlerinage à la Mecque est un pèlerinage pour l’égalité. Quand les gens se retrouvent à la station d’Arafat et qu’ils ont tous les mêmes tenues, où l’on est incapable, en principe, de différencier le riche du pauvre ; celui qui vient de tel ou tel endroit, on a l’impression que les gens se ressemblent tellement qu’on ne voit plus les couleurs de peau. Et ç a c’est important. Il faut garder cet esprit et ne pas se lancer dans des travaux qui font que les choses vont ressembler de plus en plus à Las Vegas ; et de moins en moins à un lieu de méditation, un lieu de pèlerinage avec des significations religieuses», a-t-il conclu.
Le Professeur est d’avis que les aspirations économiques sont en train de prendre le dessus sur le caractère religieux du pèlerinage : «On aimerait croire que tout ce qui est fait comme travaux d’élargissement autour de la Mecque a pour finalité l’organisation du pèlerinage. Or beaucoup de rapports semblent indiquer qu’une sorte d’orientation touristique est en train d’établir également sa propre logique dans les démarches qui sont entreprises pour élargir tel endroit, construire des hôtels ici ou là».
Souleymane Bachir Diagne prône, pour changer la donne, le retour au message premier de cet évènement : «Il est crucial que l’on revienne au message premier. Le pèlerinage à la Mecque est un pèlerinage pour l’égalité. Quand les gens se retrouvent à la station d’Arafat et qu’ils ont tous les mêmes tenues, où l’on est incapable, en principe, de différencier le riche du pauvre ; celui qui vient de tel ou tel endroit, on a l’impression que les gens se ressemblent tellement qu’on ne voit plus les couleurs de peau. Et ç a c’est important. Il faut garder cet esprit et ne pas se lancer dans des travaux qui font que les choses vont ressembler de plus en plus à Las Vegas ; et de moins en moins à un lieu de méditation, un lieu de pèlerinage avec des significations religieuses», a-t-il conclu.
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