Des officiels, plusieurs experts en irrigation, des élus, acteurs du secteur de l’agriculture ainsi que des représentants de partenaires techniques et financiers ont pris part hier à cet atelier de mise en place du Groupement national de partage des connaissances. Le PARIIS concerne six pays membres du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Tchad.
Ce projet est une émanation de la déclaration de Dakar, faisant suite à la Conférence de haut niveau sur l’irrigation au Sahel, organisée au Sénégal le 31 octobre 2013. Le projet intervient au Sénégal, dans les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Kolda, Matam, Saint-Louis, Sédhiou, Tambacounda, Thiès et Ziguinchor. La mise en place du Groupe de partage de connaissances (GPCN) au niveau national vise à mieux organiser l’avancement des travaux et formuler des avis et recommandations sur toutes les décisions stratégiques à prendre par le PARIIS dans son domaine de compétence pour le développement de solutions d’irrigations.
Le GPCN se veut un cadre inclusif d’échanges, de dialogue et de concertation entre les parties prenantes des secteurs de développement agricole en général et de l’irrigation en particulier, en vue de coconstruire et garantir l’adoption de solutions d’irrigation jugées viables. Cette structure a pour vocation de favoriser «un débat décloisonné» sur les enjeux stratégiques, les problématiques et les perspectives d’innovation des systèmes irrigués, entre opérateurs, services déconcentrés, chercheurs et producteurs en vue de favoriser la co-construction et la mise en œuvre des solutions d’irrigation dans un contexte de changement climatique.
«Ce dispositif va nous permettre un cadre formel de dialogue et de partage de connaissances», a expliqué le coordonnateur national du PARIIS, Aly Sané Niang. Ce dernier d’ajouter que « beaucoup d’initiatives sont prises, mais nous pensons qu’il manque un maillon, un cadre où se discutent toutes les questions sur l’irrigation. Ce cadre sera un lieu de capitalisation des expériences et va nous permettre d’améliorer nos projets ».
Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Malick Ndao qui présidait l’atelier juge urgent de «renforcer la cadence» pour que le Sénégal puisse atteindre la souveraineté alimentaire, en passant par la création d’un cadre de capitalisation des expériences des différents projets en matière d’irrigation.
Il estime que « La maitrise de l’eau étant essentielle, le gouvernement a posé plusieurs actes allant dans ce sens, en renforçant les aménagements hydroagricoles (…) malgré les efforts déjà entrepris avec un rythme annuel des aménagements hydroagricoles qui tournent autour de 4.000 hectares par an, il demeure urgent de renforcer la cadence afin d’atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire visés par le Sénégal ».
De l’avis du SG du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, l’atteinte des objectifs de souveraineté alimentaire visés par le Sénégal passe par un «développement accru» de l’irrigation afin de mobiliser les importantes quantités d’eau disponibles dans le pays. Il a insisté, dans cette perspective, sur «la mutualisation des multiples initiatives» développées à travers les différents projets mis en œuvre dans ce domaine, rapporte Le Témoin.
Ce projet est une émanation de la déclaration de Dakar, faisant suite à la Conférence de haut niveau sur l’irrigation au Sahel, organisée au Sénégal le 31 octobre 2013. Le projet intervient au Sénégal, dans les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Kolda, Matam, Saint-Louis, Sédhiou, Tambacounda, Thiès et Ziguinchor. La mise en place du Groupe de partage de connaissances (GPCN) au niveau national vise à mieux organiser l’avancement des travaux et formuler des avis et recommandations sur toutes les décisions stratégiques à prendre par le PARIIS dans son domaine de compétence pour le développement de solutions d’irrigations.
Le GPCN se veut un cadre inclusif d’échanges, de dialogue et de concertation entre les parties prenantes des secteurs de développement agricole en général et de l’irrigation en particulier, en vue de coconstruire et garantir l’adoption de solutions d’irrigation jugées viables. Cette structure a pour vocation de favoriser «un débat décloisonné» sur les enjeux stratégiques, les problématiques et les perspectives d’innovation des systèmes irrigués, entre opérateurs, services déconcentrés, chercheurs et producteurs en vue de favoriser la co-construction et la mise en œuvre des solutions d’irrigation dans un contexte de changement climatique.
«Ce dispositif va nous permettre un cadre formel de dialogue et de partage de connaissances», a expliqué le coordonnateur national du PARIIS, Aly Sané Niang. Ce dernier d’ajouter que « beaucoup d’initiatives sont prises, mais nous pensons qu’il manque un maillon, un cadre où se discutent toutes les questions sur l’irrigation. Ce cadre sera un lieu de capitalisation des expériences et va nous permettre d’améliorer nos projets ».
Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Malick Ndao qui présidait l’atelier juge urgent de «renforcer la cadence» pour que le Sénégal puisse atteindre la souveraineté alimentaire, en passant par la création d’un cadre de capitalisation des expériences des différents projets en matière d’irrigation.
Il estime que « La maitrise de l’eau étant essentielle, le gouvernement a posé plusieurs actes allant dans ce sens, en renforçant les aménagements hydroagricoles (…) malgré les efforts déjà entrepris avec un rythme annuel des aménagements hydroagricoles qui tournent autour de 4.000 hectares par an, il demeure urgent de renforcer la cadence afin d’atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire visés par le Sénégal ».
De l’avis du SG du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, l’atteinte des objectifs de souveraineté alimentaire visés par le Sénégal passe par un «développement accru» de l’irrigation afin de mobiliser les importantes quantités d’eau disponibles dans le pays. Il a insisté, dans cette perspective, sur «la mutualisation des multiples initiatives» développées à travers les différents projets mis en œuvre dans ce domaine, rapporte Le Témoin.
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