A ceux qui ne prenaient pas au sérieux l’ultimatum lancé au Gouvernement lors du meeting du 21 novembre dernier, la suite des évènements apporte une réponse à la hauteur des enjeux colossaux dont il est question : Monsieur le Premier Ministre, entouré de la majorité des membres de son Cabinet a tenu, l’air grave de circonstance, à apporter « ses » réponses aux questions posées par le Président du Front pour la Défense de la République, Maitre Abdoulaye Wade, Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais. Quoiqu’avec un léger différé, les délais ont été tenus. Il convient de s’en réjouir !
Cela étant dit, l’exercice semble avoir été biaisé. D’abord par le tri savant des organes de presse invités, et dont la plupart des propriétaires, ou actionnaires, siègent au gouvernement ou dans ses environs immédiats. Puis, dans le timing des questions/réponses qui ne laissait pas la latitude de les aborder à fond. Revenons sur certaines d’entre elles et, entre autres, sur l’affaire Mittal d’abord :
Plus généralement, pourquoi avoir affecté les 75 malheureux milliards de l’affaire Mittal au PSE supposé financé au-delà de toutes nos attentes à hauteur de 4000 Milliards au Club de Paris ? Souvenez-vous le retour triomphal…
Et enfin, en quoi est-il outrecuidant, pour l’opposition, d’interpeller le Gouvernement de la République sur des questions relatives à la gestion de nos deniers et ressources ?
Nous reviendrons, ensuite, sur d’autres zones d’ombres qui nécessitent l’éclairage, au plus haut point, d’une gouvernance dite sobre et vertueuse.
Cela étant dit, l’exercice semble avoir été biaisé. D’abord par le tri savant des organes de presse invités, et dont la plupart des propriétaires, ou actionnaires, siègent au gouvernement ou dans ses environs immédiats. Puis, dans le timing des questions/réponses qui ne laissait pas la latitude de les aborder à fond. Revenons sur certaines d’entre elles et, entre autres, sur l’affaire Mittal d’abord :
- Pourquoi avoir interrompu le processus d’arbitrage avant son terme pour accepter un montant dérisoire eu égard à nos attentes légitimes ?
- Qui a pris en charge les honoraires des avocats du Sénégal dans cette affaire, à quelle hauteur et sur quelle rubrique ? Peut-on avoir la liste des avocats commis ?
- Le Gouvernement du Sénégal ne dispose-t-il, comme moyen de preuve, que des documents à l’usage du grand public disponibles sur le site internet d’Arcelor Mittal ?
- Monsieur Aliou Sall est-il, oui ou non, l’actionnaire unique d’une société unipersonnelle disposant de 30% des parts de la société concessionnaire des droits d’exploitation des deux blocs pétroliers : Kayar off-shore et Saint-Louis off-shore ?
- Sachant qu’il se trouve être le frère du Chef de l’Etat, cette qualité aurait-elle inspiré les promoteurs à le choisir lui, plutôt qu’un autre sénégalais, comme partenaire local ?
Plus généralement, pourquoi avoir affecté les 75 malheureux milliards de l’affaire Mittal au PSE supposé financé au-delà de toutes nos attentes à hauteur de 4000 Milliards au Club de Paris ? Souvenez-vous le retour triomphal…
Et enfin, en quoi est-il outrecuidant, pour l’opposition, d’interpeller le Gouvernement de la République sur des questions relatives à la gestion de nos deniers et ressources ?
Nous reviendrons, ensuite, sur d’autres zones d’ombres qui nécessitent l’éclairage, au plus haut point, d’une gouvernance dite sobre et vertueuse.
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