La suppression à venir du poste de Premier ministre au Sénégal, continue à faire débat. Si certains ont salué l'idée, ce n'est pas le cas du président du mouvement Agir. Selon Thierno Bocoum, cette décision qui n'est pas une promesse électorale, n'a pas encore révélé tous ses secrets.
"Macky Sall inaugure une ère de gestion solitaire du pouvoir en décidant tout seul de changer le régime politique de notre pays avec la suppression du poste de premier ministre et influe ainsi sur le jeu d’équilibre des pouvoirs. Cette décision qui n’a jamais été une promesse électorale et qui relève donc d’une stratégie, n’a pas encore révélé tous ses secrets", affirme M. Bocoum, dans un communiqué lundi.
Pour lui, le nouveau gouvernement de Macky Sall décline une partie des tdr (termes de référence ) d’un soi-disant dialogue qu’il appelle de ses vœux. Il maintient son ministre de l’Intérieur et renforce ses pouvoirs pour quelqu’un qui est normalement à son dernier mandat. "Comme l’avait si bien dit Montesquieu, « c’est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites. » Macky Sall a décidé de renforcer ses pouvoirs et d’encadrer par le mystère la gestion de la chose publique à la place d’une transparence qu’exige toute grande démocratie, regrette-t-il.
"Il a décidé de n’en faire qu’à sa tête, quitte à se payer notre tête. Il revient au peuple sénégalais dans sa diversité, de faire face et de veiller à sauvegarder ses acquis démocratiques, fruits d’un combat de plusieurs générations", lance Thierno Bocoum.
"Macky Sall inaugure une ère de gestion solitaire du pouvoir en décidant tout seul de changer le régime politique de notre pays avec la suppression du poste de premier ministre et influe ainsi sur le jeu d’équilibre des pouvoirs. Cette décision qui n’a jamais été une promesse électorale et qui relève donc d’une stratégie, n’a pas encore révélé tous ses secrets", affirme M. Bocoum, dans un communiqué lundi.
Pour lui, le nouveau gouvernement de Macky Sall décline une partie des tdr (termes de référence ) d’un soi-disant dialogue qu’il appelle de ses vœux. Il maintient son ministre de l’Intérieur et renforce ses pouvoirs pour quelqu’un qui est normalement à son dernier mandat. "Comme l’avait si bien dit Montesquieu, « c’est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites. » Macky Sall a décidé de renforcer ses pouvoirs et d’encadrer par le mystère la gestion de la chose publique à la place d’une transparence qu’exige toute grande démocratie, regrette-t-il.
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