Le Groupe Challenge New Media (CNM) informe, dans un communiqué en date du 30 avril 2025, l’opinion publique nationale et internationale qu’il a reçu une notification de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) lui enjoignant de « cesser sans délai toute parution, toute diffusion », sous peine de sanctions prévues aux articles 194, 195 et 200 du Code de la presse.
« Nous nous interrogeons, le ministère considère-t-il qu’un média en ligne n’a pas le droit de diffuser ses contenus sur une chaîne YouTube, qui constitue aujourd’hui l’un des principaux vecteurs de publication audiovisuelle sur Internet ? Ou bien certains journalistes de CNM dérangent-ils par la rigueur de leur travail ? », peut-on lire.
Dans ce document, la direction rappelle qu’aucun journaliste de CNM, ni le groupe lui-même, n’a jamais été condamné pour manquement aux obligations du Code de la presse. Elle dénonce ainsi une « mesure arbitraire, injustifiée et manifestement disproportionnée, qui s’apparente à un abus de pouvoir menaçant gravement la liberté d’expression et la survie économique d’un média légalement constitué ».
Face à cette situation qu’elle juge « profondément injuste », la direction de CNM lance un appel solennel au président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, ainsi qu’à son Premier ministre, Monsieur Ousmane Sonko, afin qu’ils fassent toute la lumière sur cette affaire qui, si elle n’est pas rectifiée, risque de ternir les efforts annoncés du gouvernement pour assainir le secteur des médias. Enfin, la direction de CNM invite le ministre Alioune Sall à revenir sur cette « décision incompréhensible, qui menace l’emploi de dizaines de jeunes professionnels et compromet gravement le droit à l’information dans notre pays ».
Pour rappel, CNM fait partie des 256 organes de presse en ligne officiellement reconnus et déclarés conformes au Code de la presse par le ministère des Télécommunications et de l’Économie numérique.
« Nous nous interrogeons, le ministère considère-t-il qu’un média en ligne n’a pas le droit de diffuser ses contenus sur une chaîne YouTube, qui constitue aujourd’hui l’un des principaux vecteurs de publication audiovisuelle sur Internet ? Ou bien certains journalistes de CNM dérangent-ils par la rigueur de leur travail ? », peut-on lire.
Dans ce document, la direction rappelle qu’aucun journaliste de CNM, ni le groupe lui-même, n’a jamais été condamné pour manquement aux obligations du Code de la presse. Elle dénonce ainsi une « mesure arbitraire, injustifiée et manifestement disproportionnée, qui s’apparente à un abus de pouvoir menaçant gravement la liberté d’expression et la survie économique d’un média légalement constitué ».
Face à cette situation qu’elle juge « profondément injuste », la direction de CNM lance un appel solennel au président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, ainsi qu’à son Premier ministre, Monsieur Ousmane Sonko, afin qu’ils fassent toute la lumière sur cette affaire qui, si elle n’est pas rectifiée, risque de ternir les efforts annoncés du gouvernement pour assainir le secteur des médias. Enfin, la direction de CNM invite le ministre Alioune Sall à revenir sur cette « décision incompréhensible, qui menace l’emploi de dizaines de jeunes professionnels et compromet gravement le droit à l’information dans notre pays ».
Pour rappel, CNM fait partie des 256 organes de presse en ligne officiellement reconnus et déclarés conformes au Code de la presse par le ministère des Télécommunications et de l’Économie numérique.
Autres articles
-
Zac Mbao : un faux policier interpellé avec armes factices, menottes, et près de 1,2 million de FCFA en sa possession
-
Montée du terrorisme au Sahel : « Le Sénégal est également menacé par ce phénomène », affirme Ousmane Sonko
-
De Ouagadougou, Ousmane Sonko relance l’appel à l’unité des panafricanistes pour "la libération de l’Afrique"
-
Mbeuleukhé : Lancement de la plateforme citoyenne « Mbeuleukhé Ca Kanam » pour impulser le développement local
-
Justice: les accusateurs d’Ismaïla Madior Fall incarcérés, l’ancien ministre attendu mardi devant les enquêteurs