
Mohammad Saïd al-Bouti a été tué dans l’attentat suicide de ce jeudi 21 mars, en même temps qu’au moins 41 autres personnes.
Il était connu des syriens pour les prêches qu'il prononçait, chaque vendredi, sur la chaine de télévision officielle. Mohammad Saïd al-Bouti s'était également distingué par ses prises de position favorables au régime de Bachar el-Assad.
Il y a deux ans, au début du mouvement anti-Assad, il avait reproché aux fidèles d'aller manifester après la prière du vendredi. Récemment, il avait même lancé un appel auprès de la jeunesse syrienne pour qu'elle prenne les armes contre la rébellion et pour défendre le régime en place.
L'opposition syrienne nie être impliquée dans l'attentat
Pour l'opposition à Bachar el-Assad, cet alignement faisait d'autant plus figure de trahison, que Mohammad Saïd al-Bouti appartenait à la communauté sunnite de Syrie, et non à la minorité alaouite dont est issu le clan el-Assad.
Son soutien était donc aussi un atout de poids aux yeux des partisans du président syrien. Et sa mort dans l'attentat perpétré jeudi soir constitue un coup très dur porté au régime en place.
Le gouvernement a accusé la rébellion d'être à l'origine de l'attentat. Accusation aussitôt rejetée par le chef de l'opposition syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib qui a condamné catégoriquement l'assassinat du Cheikh al-Bouti.
Source :Rfi.fr
Il y a deux ans, au début du mouvement anti-Assad, il avait reproché aux fidèles d'aller manifester après la prière du vendredi. Récemment, il avait même lancé un appel auprès de la jeunesse syrienne pour qu'elle prenne les armes contre la rébellion et pour défendre le régime en place.
L'opposition syrienne nie être impliquée dans l'attentat
Pour l'opposition à Bachar el-Assad, cet alignement faisait d'autant plus figure de trahison, que Mohammad Saïd al-Bouti appartenait à la communauté sunnite de Syrie, et non à la minorité alaouite dont est issu le clan el-Assad.
Son soutien était donc aussi un atout de poids aux yeux des partisans du président syrien. Et sa mort dans l'attentat perpétré jeudi soir constitue un coup très dur porté au régime en place.
Le gouvernement a accusé la rébellion d'être à l'origine de l'attentat. Accusation aussitôt rejetée par le chef de l'opposition syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib qui a condamné catégoriquement l'assassinat du Cheikh al-Bouti.
Source :Rfi.fr
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