Au quartier Moursal de Ndjamena, il est difficile de trouver du pain ces derniers jours. Toutes les boutiques tenues par des commerçants originaires de la province du Ouaddaï ont portes closes.
« Je suis très en colère, nous explique Abdel-Rani, un commerçant. Nos parents, nos frères sont morts en manifestant à Abéché. Je ne peux pas faire comme ci de rien n'était... J'ai décidé de laisser ma boutique fermée en soutien aux habitants d'Abéché... »
Au quartier Ndjari, Malick a lui aussi baissé le rideau. Il se rend au siège d'une association où des centaines d'hommes, turban blanc de circonstance, se recueillent. Nous prisons pour nos frères décédés nnous explique Malick, « c’est un sentiment d’indignation, c’est l’État qui intervient et tue la population... Tant que la situation n’est pas claire, nous allons continuer le deuil… »
Anouar Mahamat Moustapha, secrétaire général de l'Association culturelle pour le développement du Ouaddaï, demande qu'une enquête soit ouverte. Une armée ne peut pas se livrer à une « telle oppression… Nous tenons le gouverneur comme le premier responsable de ces actes. Tous les responsables militaires qui sont impliqués doivent être limogés et poursuivis juridiquement ».
Des investigations sont toujours en cours, menées par une délégation ministérielle sur place à Abéché depuis le mercredi 26 janvier. Sa mission : trouver des solutions pour une sortie de crise et éviter une escalade de violence. En attendant ses conclusions, le sultan du Dar Ouaddai et le chef de canton de Bani Halba ont été suspendus. Pour rappel, les manifestations dénonçaient la nomination par décret du chef de canton de Bani Halba.
« Je suis très en colère, nous explique Abdel-Rani, un commerçant. Nos parents, nos frères sont morts en manifestant à Abéché. Je ne peux pas faire comme ci de rien n'était... J'ai décidé de laisser ma boutique fermée en soutien aux habitants d'Abéché... »
Au quartier Ndjari, Malick a lui aussi baissé le rideau. Il se rend au siège d'une association où des centaines d'hommes, turban blanc de circonstance, se recueillent. Nous prisons pour nos frères décédés nnous explique Malick, « c’est un sentiment d’indignation, c’est l’État qui intervient et tue la population... Tant que la situation n’est pas claire, nous allons continuer le deuil… »
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