Dans son discours, Seydi Gassamma est revenu sur le Sahel, en proie à une instabilité chronique depuis plus de trente ans. « Cette violence, marquée par des périodes d’accalmie suite à des accords de paix successifs, a fait des milliers de morts au cours de ces trois décennies », a-t-il rappelé.
Circulation de millions d’armes légères et de petit calibre
Il a également cité les conflits meurtriers en cours au Soudan et en République démocratique du Congo, responsables de plusieurs milliers de victimes depuis le début de l’année.
S’appuyant sur une étude réalisée en 2018 par le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP), Gassama a souligné qu’environ 12 millions d’armes légères et de petit calibre (ALPC) circulent dans la région sahélienne, dont 500.000 entre les mains de civils.
« Les munitions qui permettent les acteurs non-étatiques viennent d’autres régions du continent, et même parfois en dehors du continent et des mêmes sources de circuit que les ALPC », a-t-il indiqué.
Coopération entre les Etats
Seydi Gassama a salué l’adoption du Traité sur le commerce des armes (TCA) en 2013 et, plus récemment, du cadre mondial sur la gestion des munitions par l’Assemblée générale des Nations unies en décembre 2023. Il a plaidé pour la « mise en œuvre rigoureuse du cadre mondial par tous les Etats membres ».
Ce qui permettra, selon lui, de « réduire les risques liés à une gestion inadéquate des munitions classiques sur les droits humains, le droit international humanitaire et le développement durable ».
Pour M. Gassama, la « coopération entre les Etats avec l’octroi d’une assistance technique à ceux qui en ont besoin sera la clé de l’efficacité du cadre mondial ».
« Comme pour les processus concernant les armes légères et de petits calibres, la participation des organisations non gouvernementales et de la Société civile, celles des communautés notamment des victimes, des jeunes et des femmes, à la mise en œuvre du cadre mondial, doit être recherché et encouragé par les Nations unies et les Etats membres », a laissé entendre le Directeur d’Amnesty international Sénégal.
Circulation de millions d’armes légères et de petit calibre
Il a également cité les conflits meurtriers en cours au Soudan et en République démocratique du Congo, responsables de plusieurs milliers de victimes depuis le début de l’année.
S’appuyant sur une étude réalisée en 2018 par le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP), Gassama a souligné qu’environ 12 millions d’armes légères et de petit calibre (ALPC) circulent dans la région sahélienne, dont 500.000 entre les mains de civils.
« Les munitions qui permettent les acteurs non-étatiques viennent d’autres régions du continent, et même parfois en dehors du continent et des mêmes sources de circuit que les ALPC », a-t-il indiqué.
Coopération entre les Etats
Seydi Gassama a salué l’adoption du Traité sur le commerce des armes (TCA) en 2013 et, plus récemment, du cadre mondial sur la gestion des munitions par l’Assemblée générale des Nations unies en décembre 2023. Il a plaidé pour la « mise en œuvre rigoureuse du cadre mondial par tous les Etats membres ».
Ce qui permettra, selon lui, de « réduire les risques liés à une gestion inadéquate des munitions classiques sur les droits humains, le droit international humanitaire et le développement durable ».
Pour M. Gassama, la « coopération entre les Etats avec l’octroi d’une assistance technique à ceux qui en ont besoin sera la clé de l’efficacité du cadre mondial ».
« Comme pour les processus concernant les armes légères et de petits calibres, la participation des organisations non gouvernementales et de la Société civile, celles des communautés notamment des victimes, des jeunes et des femmes, à la mise en œuvre du cadre mondial, doit être recherché et encouragé par les Nations unies et les Etats membres », a laissé entendre le Directeur d’Amnesty international Sénégal.
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