En réponse au report du procès des quatre leaders de la société civile - arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à organiser des manifestations contre la candidature du chef de l’Etat à la présidentielle du 10 avril prochain - les organisations membres de la coalition «Ça suffit» décident de quitter tous les organismes étatiques où ils siègent.
« L’attitude du gouvernement ne nous permet plus de collaborer avec tous ceux-là. Puisque nous sommes bâillonnés, nous avons décidé de suspendre nos participations en attendant de voir la situation claire », a expliqué Gounoung Vaïma Gan-Faré, un des porte-paroles de «Ça suffit».
Une suspension qui concerne l’organe chargé d’organiser les élections, mais aussi des organismes comme le Collège de contrôle des revenus pétroliers.
Par ailleurs, la société civile maintient la marche qu’elle a prévue mardi prochain, bien que celle-ci soit interdite par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
« Disons que la marche est maintenue pour le 5 avril 2016. C’est un message fort que nous allons annoncer au gouvernement. Si nous ne réussissons pas cette marche, même les partis politiques n’auront alors qu’à laisser tomber leurs campagnes parce que ça ne servira à rien », a ajouté Gounoung Vaïma Gan-Faré.
Dans un communiqué, diffusé jeudi, le gouvernement a dénoncé « une surenchère inacceptable » de la part de la société civile qui investit le champ politique « en violation » de la Constitution.
source:Rfi.fr
« L’attitude du gouvernement ne nous permet plus de collaborer avec tous ceux-là. Puisque nous sommes bâillonnés, nous avons décidé de suspendre nos participations en attendant de voir la situation claire », a expliqué Gounoung Vaïma Gan-Faré, un des porte-paroles de «Ça suffit».
Une suspension qui concerne l’organe chargé d’organiser les élections, mais aussi des organismes comme le Collège de contrôle des revenus pétroliers.
Par ailleurs, la société civile maintient la marche qu’elle a prévue mardi prochain, bien que celle-ci soit interdite par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
« Disons que la marche est maintenue pour le 5 avril 2016. C’est un message fort que nous allons annoncer au gouvernement. Si nous ne réussissons pas cette marche, même les partis politiques n’auront alors qu’à laisser tomber leurs campagnes parce que ça ne servira à rien », a ajouté Gounoung Vaïma Gan-Faré.
Dans un communiqué, diffusé jeudi, le gouvernement a dénoncé « une surenchère inacceptable » de la part de la société civile qui investit le champ politique « en violation » de la Constitution.
source:Rfi.fr
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