Après plusieurs années d’enquête, l’Agence nationale des investigations financières (Anif), assistée du procureur de la République, a décidé d’attirer l’attention de la population sur les pratiques de Qnet, une entreprise d’origine américaine qui joue avec les limites du droit.
« A la faveur de la crise économique que traversait alors le pays, une organisation criminelle internationale connue sous le nom de Qnet a réussi à toucher par ces pratiques beaucoup de nos concitoyens appâtés par le gain rapide et facile », a expliqué Souleyman Abdelkérim Chérif, directeur de l’Anif.
Le mode opératoire de Qnet est simple : « Dans un premier temps, a-t-il développé, l’adhérent débourse pas loin de 500 000 francs CFA pour l’acquisition d’un des produits. Ensuite, pour espérer toucher des primes importantes, le nouveau venu sera obligé de trouver, à son corps défendant, au minimum deux adhérents sous peine de voir son investissement tomber à l’eau. Le but de l’arnaque n’est pas la vente en tant que telle, mais plutôt l’adhésion de masse et c’est sur la masse que ces criminels réalisent des profits énormes. »
En quatre ans, plus de 91 millions de francs CFA (près de 140 000 euros) ont été dérobés à des citoyens et face au vide juridique, les autorités sont réduites à exhorter la population à la vigilance en attendant que des lois protectrices soient élaborées.
« A la faveur de la crise économique que traversait alors le pays, une organisation criminelle internationale connue sous le nom de Qnet a réussi à toucher par ces pratiques beaucoup de nos concitoyens appâtés par le gain rapide et facile », a expliqué Souleyman Abdelkérim Chérif, directeur de l’Anif.
Le mode opératoire de Qnet est simple : « Dans un premier temps, a-t-il développé, l’adhérent débourse pas loin de 500 000 francs CFA pour l’acquisition d’un des produits. Ensuite, pour espérer toucher des primes importantes, le nouveau venu sera obligé de trouver, à son corps défendant, au minimum deux adhérents sous peine de voir son investissement tomber à l’eau. Le but de l’arnaque n’est pas la vente en tant que telle, mais plutôt l’adhésion de masse et c’est sur la masse que ces criminels réalisent des profits énormes. »
En quatre ans, plus de 91 millions de francs CFA (près de 140 000 euros) ont été dérobés à des citoyens et face au vide juridique, les autorités sont réduites à exhorter la population à la vigilance en attendant que des lois protectrices soient élaborées.
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