On ne sait que peu de choses de l’audience qui s’est déroulée dans l’enceinte de Koro Toro, ne prison de haute sécurité située en plein désert à 600 km de la capitale tchadienne. Des avocats étaient présents, mais le barreau dit n’avoir dépêché aucun commis d’office. Ni le procureur ni le ministère de la Justice n’ont donné suite à nos sollicitations.
Le 29 février 2024, Saleh Deby apparaissait au journal télévisé hirsute et menotté avec une vingtaine de personnes accusées d’avoir participé aux violences survenues devant le siège des services de renseignement tchadiens. Ces violences ont fait plusieurs morts dans des circonstances encore non élucidées. Saleh Deby venait tout juste de rejoindre le PSF, le parti de l’opposant Yaya Dillo, lui-même cousin du président Mahamat Deby et probable candidat à l’élection présidentielle – accusé par les autorités d’être l’instigateur de ces violences.
Le lendemain, Yaya Dillo est tué dans l’assaut donné par l’armée contre le siège de son parti. Ses proches dénoncent alors un assassinat. Le gouvernement réfute et promet l’ouverture d’une enquête « de type international » qui n’a pas encore eu lieu quatre mois après les faits.
Dans une autre affaire, le colonel Baradine Ordjo Kaoussa a écopé d’une peine de prison à perpétuité. Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montrant le militaire exécuté froidement un homme enchainé dans la province du Sila avait choqué l’opinion publique tchadienne en mai dernier.
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