"Grande nouvelle ! ", a annoncé Donald Trump sur Twitter, lundi 19 octobre. "Le nouveau gouvernement soudanais, qui accomplit de grands progrès, a accepté de payer 335 MILLIONS de dollars aux victimes américaines du terrorisme et à leurs familles". Le versement est destiné à indemniser les victimes des attentats commis en 1998 contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya.
"Une fois (cette somme) déposée (sur un compte séquestre), je retirerai le Soudan de la liste des États parrains du terrorisme", a ajouté le président américain.
Le Soudan est l'un des quatre pays désignés par Washington comme un État parrain du "terrorisme", avec l'Iran, la Corée du Nord et la Syrie. Ce qui freine grandement son développement économique, peu d'investisseurs voulant se risquer à contrevenir aux lois américaines.
Le Soudan avait été placé sur cette liste en 1993 sous le régime du dictateur Omar el-Béchir, qui avait accueilli le fondateur d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, dans les années 1990 au moment où il imposait un code islamique dans son pays.
La chute de Bachir a rendu ce classement obsolète, et permis l'ouverture de discussions entre Washington et Khartoum. Cette décision constitue un encouragement majeur pour le gouvernement soudanais soutenu par les civils après des décennies en tant que paria international.
Un tel accord pourrait aussi inciter le Soudan, pays d'Afrique de l'Est, à progresser vers l'instauration de relations diplomatiques avec Israël, a dit l'un de ces responsables à Reuters.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell s'est félicité, lundi, de cette annonce. "L'intention affichée par les États-Unis de retirer le Soudan de la liste des États soutenant le terrorisme est capitale", a-t-il twitté.
"Une fois (cette somme) déposée (sur un compte séquestre), je retirerai le Soudan de la liste des États parrains du terrorisme", a ajouté le président américain.
Le Soudan est l'un des quatre pays désignés par Washington comme un État parrain du "terrorisme", avec l'Iran, la Corée du Nord et la Syrie. Ce qui freine grandement son développement économique, peu d'investisseurs voulant se risquer à contrevenir aux lois américaines.
Le Soudan avait été placé sur cette liste en 1993 sous le régime du dictateur Omar el-Béchir, qui avait accueilli le fondateur d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, dans les années 1990 au moment où il imposait un code islamique dans son pays.
La chute de Bachir a rendu ce classement obsolète, et permis l'ouverture de discussions entre Washington et Khartoum. Cette décision constitue un encouragement majeur pour le gouvernement soudanais soutenu par les civils après des décennies en tant que paria international.
Un tel accord pourrait aussi inciter le Soudan, pays d'Afrique de l'Est, à progresser vers l'instauration de relations diplomatiques avec Israël, a dit l'un de ces responsables à Reuters.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell s'est félicité, lundi, de cette annonce. "L'intention affichée par les États-Unis de retirer le Soudan de la liste des États soutenant le terrorisme est capitale", a-t-il twitté.
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