L’alliance nouée entre la mouvance présidentielle et le camp du président du parti Rewmi est loin d’être du goût de beaucoup de militants de l’Alliance Pour la République (Apr) dans le département de Thiès. Il s’agit de jeunes apéristes qui ont lancé la semaine dernière à Thiès le mouvement national dénommé « AAR Sunu APR derrière le Président Macky Sall ». Ils précisent que leur mouvement a été créé « avec la bénédiction de notre mentor ».
Le coordonnateur de la nouvelle structure, Bassirou Sèye, et ses camarades se fixent d’ores et déjà le pari de sillonner les 45 départements du pays pour créer des garde-fous quant à la « sauvegarde de l’intégrité de l’APR et de la grand coalition Benno Bokk Yakaar, pour accompagner le président Macky Sall dans sa vision de faire émerger le Sénégal d’ici l’horizon 2035 ». Une tournée nationale au cours de laquelle ils entendent convaincre les Sénégalais sur « l’impertinence de la coalition “Mburu ak Soow” » qu’ils perçoivent d’ailleurs comme « une alliance contre nature ».
Il s’agira, note le coordonnateur national d’ « Aar Sunu APR » d’implanter le mouvement et, ce faisant, d’élargir les bases de la mouvance présidentielle en convainquant les frustrés de rejoindre activement les rangs. Quant aux militants de l’opposition, Bassirou Sèye et ses camarades veulent les inviter à adhérer à la « dynamique constructive » insufflée, selon eux, par le président de la République.
A en croire le coordonnateur national, dont les propos sont rapportés par le correspondant du journal Le Témoin à Thiès, à « l’accession à la magistrature suprême du chef de l’État, le nombre d’emplois était de l’ordre de 57 000. Il est parvenu à le rehausser à 364 000. Sans compter 2021 qu’il a décrétée année des jeunes, avec l’augmentation du budget alloué au secteur privé pour l’employabilité des jeunes ».
Même si les initiateurs du mouvement « AAR Sunu APR derrière le président Macky Sall » reconnaissent que la Constitution confère au président de la République la prérogative de nommer qui il veut, aux emplois civils et militaires — « et personne ne contestera jamais les décisions issues de ce privilège » soutiennent-ils —, Bassirou Sèye et ses « frères » et « sœurs » de parti disent « non » aux dites retrouvailles, dégainant des flèches sur l’ancien Premier ministre du président Wade.
Selon eux, en effet, « aujourd’hui, à Thiès, un citoyen sur 5 a vomi Idrissa Seck ». Et de dénoncer : « depuis 2002, nos supposés alliés d’aujourd’hui gèrent les mairies de la ville, sans aucun impact positif sur les populations ». Mieux, soutiennent Bassirou Sèye et compagnie, « toutes les réalisations notées à Thiès depuis lors portent l’empreinte indélébile du président Macky Sall ».
Par conséquent, soutiennent-ils, « nous ne pouvons accepter que Idrissa Seck et ses proches, après leur échec patent, veuillent aujourd’hui faire croire que nous sommes ensemble dans une même dynamique politique ». Surtout, ils mettent en garde ceux-là qui font état de « la mise en place d’une coordination politique commune, se faisant passer pour les meilleurs ».
Ces jeunes Thiessois se réclamant du président Macky Sall attirent surtout l’attention de leur mentor sur le fait que « Idrissa Seck, dès sa nomination à la tête du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), n’a pas hésité à sacrifier la jeunesse aperiste, pour mettre à sa place celle de Rewmi, ce qui n’a fait qu’exacerber les frustrations », rapporte Le Témoin.
Le coordonnateur de la nouvelle structure, Bassirou Sèye, et ses camarades se fixent d’ores et déjà le pari de sillonner les 45 départements du pays pour créer des garde-fous quant à la « sauvegarde de l’intégrité de l’APR et de la grand coalition Benno Bokk Yakaar, pour accompagner le président Macky Sall dans sa vision de faire émerger le Sénégal d’ici l’horizon 2035 ». Une tournée nationale au cours de laquelle ils entendent convaincre les Sénégalais sur « l’impertinence de la coalition “Mburu ak Soow” » qu’ils perçoivent d’ailleurs comme « une alliance contre nature ».
Il s’agira, note le coordonnateur national d’ « Aar Sunu APR » d’implanter le mouvement et, ce faisant, d’élargir les bases de la mouvance présidentielle en convainquant les frustrés de rejoindre activement les rangs. Quant aux militants de l’opposition, Bassirou Sèye et ses camarades veulent les inviter à adhérer à la « dynamique constructive » insufflée, selon eux, par le président de la République.
A en croire le coordonnateur national, dont les propos sont rapportés par le correspondant du journal Le Témoin à Thiès, à « l’accession à la magistrature suprême du chef de l’État, le nombre d’emplois était de l’ordre de 57 000. Il est parvenu à le rehausser à 364 000. Sans compter 2021 qu’il a décrétée année des jeunes, avec l’augmentation du budget alloué au secteur privé pour l’employabilité des jeunes ».
Même si les initiateurs du mouvement « AAR Sunu APR derrière le président Macky Sall » reconnaissent que la Constitution confère au président de la République la prérogative de nommer qui il veut, aux emplois civils et militaires — « et personne ne contestera jamais les décisions issues de ce privilège » soutiennent-ils —, Bassirou Sèye et ses « frères » et « sœurs » de parti disent « non » aux dites retrouvailles, dégainant des flèches sur l’ancien Premier ministre du président Wade.
Selon eux, en effet, « aujourd’hui, à Thiès, un citoyen sur 5 a vomi Idrissa Seck ». Et de dénoncer : « depuis 2002, nos supposés alliés d’aujourd’hui gèrent les mairies de la ville, sans aucun impact positif sur les populations ». Mieux, soutiennent Bassirou Sèye et compagnie, « toutes les réalisations notées à Thiès depuis lors portent l’empreinte indélébile du président Macky Sall ».
Par conséquent, soutiennent-ils, « nous ne pouvons accepter que Idrissa Seck et ses proches, après leur échec patent, veuillent aujourd’hui faire croire que nous sommes ensemble dans une même dynamique politique ». Surtout, ils mettent en garde ceux-là qui font état de « la mise en place d’une coordination politique commune, se faisant passer pour les meilleurs ».
Ces jeunes Thiessois se réclamant du président Macky Sall attirent surtout l’attention de leur mentor sur le fait que « Idrissa Seck, dès sa nomination à la tête du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), n’a pas hésité à sacrifier la jeunesse aperiste, pour mettre à sa place celle de Rewmi, ce qui n’a fait qu’exacerber les frustrations », rapporte Le Témoin.
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