De nombreux militants sont dispersés par les forces de l'ordre, le 9 mars 2010, à Lomé.
La manifestation s’est terminée, mais la tension persiste dans le quartier de Bè, au point de départ de ce qui devait être une marche de l’opposition, mais qui s’est transformée en un face-à-face entre les militants de l’Union de forces pour le changement (UFC) et la Force spéciale élection présidentielle (FOSEP).
D’un côté, policiers et gendarmes casqués, matraques en main, s’étaient déployés aux premières heures du jour, quadrillant tout le secteur pour empêcher les manifestants d’affluer; de l’autre, plusieurs centaines de militants, des jeunes pour la plupart. Ils chantaient, ils criaient : « On nous a volé notre victoire. Le Togo n’est pas une monarchie ». Ils disaient aussi leur colère d’être ainsi empêchés de manifester : « Nous sommes venus les mains nues, sans gourdins ni machettes », lançait un jeune. « On voulait juste montrer à la communauté internationale que nous avons aussi le droit à la démocratie au Togo. Il faut que la France nous aide », a-t-il ajouté.
Joint au téléphone, Jean-Pierre Fabre - candidat de l’UFC, arrivé en seconde position avec près de 34% des voix – nous a expliqué qu’il avait tenté de rejoindre ses militants, mais que la FOSEP l’avait empêché, tirant une grenade lacrymogène en direction de son véhicule.
Le face-à-face a duré environ trois heures, puis les forces de sécurité ont dispersé les manifestants. On a vu quelques jets de pierre. Juste à côté, sur le boulevard Houphouët-Boigny, une carcasse de voiture brûlait encore en travers de la route.
On a également appris que Yawovi Agboyibo, le candidat arrivé en troisième position avec près de 3% des suffrages, a décidé de déposer un recours devant la Cour constitutionnelle pour « irrégularités ». Il a demandé l'invalidation du scrutin du 4 mars.
L'Union africaine a confirmé, ce mardi 9 mars au matin, dans un communiqué, la réélection du président sortant Faure Gnassingbé, appelant au calme l'opposition. De son côté, la France exhorte les Togolais au « sens des responsabilités » et à résoudre tout contentieux électoral « dans le cadre des procédures légales », a indiqué, mardi 9 mars en début d’après-midi, le ministère des Affaires étrangères, rappelant que les résultats de la présidentielle étaient encore « provisoires ».
D’un côté, policiers et gendarmes casqués, matraques en main, s’étaient déployés aux premières heures du jour, quadrillant tout le secteur pour empêcher les manifestants d’affluer; de l’autre, plusieurs centaines de militants, des jeunes pour la plupart. Ils chantaient, ils criaient : « On nous a volé notre victoire. Le Togo n’est pas une monarchie ». Ils disaient aussi leur colère d’être ainsi empêchés de manifester : « Nous sommes venus les mains nues, sans gourdins ni machettes », lançait un jeune. « On voulait juste montrer à la communauté internationale que nous avons aussi le droit à la démocratie au Togo. Il faut que la France nous aide », a-t-il ajouté.
Joint au téléphone, Jean-Pierre Fabre - candidat de l’UFC, arrivé en seconde position avec près de 34% des voix – nous a expliqué qu’il avait tenté de rejoindre ses militants, mais que la FOSEP l’avait empêché, tirant une grenade lacrymogène en direction de son véhicule.
Le face-à-face a duré environ trois heures, puis les forces de sécurité ont dispersé les manifestants. On a vu quelques jets de pierre. Juste à côté, sur le boulevard Houphouët-Boigny, une carcasse de voiture brûlait encore en travers de la route.
On a également appris que Yawovi Agboyibo, le candidat arrivé en troisième position avec près de 3% des suffrages, a décidé de déposer un recours devant la Cour constitutionnelle pour « irrégularités ». Il a demandé l'invalidation du scrutin du 4 mars.
L'Union africaine a confirmé, ce mardi 9 mars au matin, dans un communiqué, la réélection du président sortant Faure Gnassingbé, appelant au calme l'opposition. De son côté, la France exhorte les Togolais au « sens des responsabilités » et à résoudre tout contentieux électoral « dans le cadre des procédures légales », a indiqué, mardi 9 mars en début d’après-midi, le ministère des Affaires étrangères, rappelant que les résultats de la présidentielle étaient encore « provisoires ».
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