C’est un long réquisitoire en condamnation que le président du Conseil supérieur de la magistrature dresse contre les magistrats togolais. Au lieu de s’en remettre à la justice, affirme-t-il, les gens ont peur, ils doutent, tournent le dos aux procédures. Abdoulaye Yaya : « Selon la formule consacrée, la veuve et l’orphelin viennent à nous. Au lieu d’un remède, nous les rackettons, nous les rançonnons. Il peut arriver même que des prisonniers soient "encerclés" par des juges ».
Des preuves de procédures illégales
Constat amer, le président de la Cour suprême enfonce le clou sur la cupidité de certains juges qui n’ont pas leur place dans la magistrature. Si le constat n’est pas nouveau, il faut dépassionner le débat, le dépolitiser, affirme le directeur du Centre de documentation et de formation sur les droits de l'homme, André Afanou. Pour lui, Il faut créer un cadre de réflexion méthodique : « Réunir les différentes parties prenantes, à savoir les personnels de la justice, les acteurs de la société civile, les gouvernants pour identifier clairement les approches de solution à court, à moyen et à long terme ».
Et le président de la Cour suprême, Abdoulaye Yaya ne s’arrête pas là. Il a émis une note de service en fin de semaine annonçant qu’il avait des preuves sur l’illégalité de procédures instruites par des magistrats, parfois à leur domicile ou dans des églises privées. Le coup de pied dans la fourmilière du plus haut magistrat ne fait pas réagir les syndicats.
Des preuves de procédures illégales
Constat amer, le président de la Cour suprême enfonce le clou sur la cupidité de certains juges qui n’ont pas leur place dans la magistrature. Si le constat n’est pas nouveau, il faut dépassionner le débat, le dépolitiser, affirme le directeur du Centre de documentation et de formation sur les droits de l'homme, André Afanou. Pour lui, Il faut créer un cadre de réflexion méthodique : « Réunir les différentes parties prenantes, à savoir les personnels de la justice, les acteurs de la société civile, les gouvernants pour identifier clairement les approches de solution à court, à moyen et à long terme ».
Et le président de la Cour suprême, Abdoulaye Yaya ne s’arrête pas là. Il a émis une note de service en fin de semaine annonçant qu’il avait des preuves sur l’illégalité de procédures instruites par des magistrats, parfois à leur domicile ou dans des églises privées. Le coup de pied dans la fourmilière du plus haut magistrat ne fait pas réagir les syndicats.
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