Le Président de l’association des Sénégalais d’Amérique n’exclut pas une nouvelle vague de rapatriements de Sénégalais du pays de l’oncle Sam. «Les Sénégalais sont encore dans des prisons américaines. Pis, les conditions de pour se faire rapatrier sont très larges. Donc, toute personne qui n’est pas citoyen américain peut être rapatriée à tout moment. Aussi est-ce trop risqué d’être là-bas», soutient Pape Ibrahima Sow.
«Ces dernières années, beaucoup de Sénégalais étaient partis en Amérique centrale, au Brésil notamment. Par la suite, ces émigrés passaient par les pays frontaliers pour entrer aux Etats-Unis. Pris, ils ont été mis dans des camps de détention qui ne sont pas des prisons. La plupart du temps, ces gens sont libérés, à la condition de leur permettre de rentrer chez eux. D’autres fois, ils sont expulsés du sol américain. Et, ce sont ces gens qui, pour la plupart, sont des prisonniers», renchérit-il dans une interview accordée à «l’Observateur».
Fustigeant d’avoir été laissé en rade par le gouvernement, il souligne que «le rôle d’un Etat doit être de soutenir. Et, pour ce rapatriement, nous n’avons pas été associés au processus. Nous l’avons d’ailleurs déploré, tout comme le fait que les autorités administratives aient mis à la disposition des autorités américaines des documents leur permettant de rapatrier nos compatriotes. Nous avons surtout déploré les conditions d’accueil. Un rapatrié s’attend à être bien reçu, rassuré. De ce que nous avons vu et entendu, la réception ne s’est pas bien passée et ceux qui sont restés aux Etats-Unis ont peur de subir le même sort».
«Ces dernières années, beaucoup de Sénégalais étaient partis en Amérique centrale, au Brésil notamment. Par la suite, ces émigrés passaient par les pays frontaliers pour entrer aux Etats-Unis. Pris, ils ont été mis dans des camps de détention qui ne sont pas des prisons. La plupart du temps, ces gens sont libérés, à la condition de leur permettre de rentrer chez eux. D’autres fois, ils sont expulsés du sol américain. Et, ce sont ces gens qui, pour la plupart, sont des prisonniers», renchérit-il dans une interview accordée à «l’Observateur».
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