Les travaux du Bus Rapid Transit ont transformé les deux voies Sacré cœur 3 et Liberté 6 en chantier. Caterpillar et camions font des va-et-vient incessants. Des ouvriers sont à la manœuvre, la poussière envahit les lieux et dérange les commerçants qui sont aux alentours.
Trouvé dans une boulangerie, à proximité des travaux du BRT, vêtu d'un tablier blanc, le jeune boulanger se dit préoccupé par les travaux. « Ça dérange vraiment, parce qu'on est obligé de fermer les portes et fenêtres à cause de la poussière », confie-t-il. « Même nos clients qui habitent à Liberté 5 ne viennent plus depuis que les travaux ont démarré. Il faut faire un grand tour pour venir ici. La poussière est présente dans les lieux. On nettoie tout le temps. On est fatigués du nettoyage », ajoute le jeune boulanger.
Les commerçants sont conscients du danger que peuvent occasionner les travaux, mais ils préfèrent rester sur place pour vendre leur marchandise.
À côté de la place de Khadim Diop, se trouve un autre commerçant du nom de El Hadj Boye. Crâne rasé, il est habillé d'un pull-over rouge. Ce jeune originaire de Diourbel est dans la capitale pour vendre des habits. « On nous a déguerpis récemment mais on est venus à Dakar pour y gagner notre vie et aider notre famille. Ce projet est bon pour le pays, nous ne pouvons qu'apprécier les travaux. Nous souhaitons qu'ils nous recasent ailleurs avec ces engins et grues, ce n'est pas sûr pour nous », confie-t-il a l'équipe de PressAfrik qui a fait un tour dans les lieux.
Les travaux du Bus Rapid Transit seront livrés dans deux ans. Le coût global du projet est estimé à 296 milliards de francs CFA dont 52 milliards financés par la Banque européenne d'investissement. Au total, 144 bus vont faire la navette sur une distance de 18 kilomètres (Gare Petersen-Préfecture Guédiawaye), pour transporter environ 300 mille passagers par jour. Plusieurs activités dans les artères de la capitale sénégalaise sont impactées par les travaux.
Trouvé dans une boulangerie, à proximité des travaux du BRT, vêtu d'un tablier blanc, le jeune boulanger se dit préoccupé par les travaux. « Ça dérange vraiment, parce qu'on est obligé de fermer les portes et fenêtres à cause de la poussière », confie-t-il. « Même nos clients qui habitent à Liberté 5 ne viennent plus depuis que les travaux ont démarré. Il faut faire un grand tour pour venir ici. La poussière est présente dans les lieux. On nettoie tout le temps. On est fatigués du nettoyage », ajoute le jeune boulanger.
Les commerçants sont conscients du danger que peuvent occasionner les travaux, mais ils préfèrent rester sur place pour vendre leur marchandise.
Au rond-point Liberté 6, les tables des commerçants jonchent le trottoir, Khadim Diop, vendeur de friperie raconte la galère vécue au quotidien et l'impact des travaux du BRT sur leur commerce. « Ce n'est pas sûr, on est en danger avec les travaux. Nous voulons travailler. Mes clients ont l'habitude de me trouver ici, je ne peux pas me déplacer. Je suis là depuis 2016. On nous a déguerpis à cinq reprises, mais à chaque fois nous revenons. On n’a pas où aller », déclare-t-il
"On nous a déguerpis à cinq reprises, mais à chaque fois nous revenons"
À côté de la place de Khadim Diop, se trouve un autre commerçant du nom de El Hadj Boye. Crâne rasé, il est habillé d'un pull-over rouge. Ce jeune originaire de Diourbel est dans la capitale pour vendre des habits. « On nous a déguerpis récemment mais on est venus à Dakar pour y gagner notre vie et aider notre famille. Ce projet est bon pour le pays, nous ne pouvons qu'apprécier les travaux. Nous souhaitons qu'ils nous recasent ailleurs avec ces engins et grues, ce n'est pas sûr pour nous », confie-t-il a l'équipe de PressAfrik qui a fait un tour dans les lieux.
Les travaux du Bus Rapid Transit seront livrés dans deux ans. Le coût global du projet est estimé à 296 milliards de francs CFA dont 52 milliards financés par la Banque européenne d'investissement. Au total, 144 bus vont faire la navette sur une distance de 18 kilomètres (Gare Petersen-Préfecture Guédiawaye), pour transporter environ 300 mille passagers par jour. Plusieurs activités dans les artères de la capitale sénégalaise sont impactées par les travaux.
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