Les travailleurs de la justice du Tribunal de Grande instance de Thiès, située à 70 km à l'est de Dakar ont observé un arrêt de travail ce lundi 24 février 2020. Une manière de dénoncer la méthode de gestion du président de leur juridiction qui a pris la décision d’interdire à un greffier-officier de siéger à une audience.
« A la veille de chaque rentrée d’année judiciaire, nous tenons une assemblée générale. Au niveau du tribunal de Grande instance de Thiès, nous avons tenu une assemblée générale et notre collègue Me Masamba Kane, est le greffier qui est préposé aux audiences correctionnelles. Malheureusement, depuis quelques jours le président et notre collègue ne sont pas en odeur de sainteté », a déploré le Secrétaire chargé de la communication du syndicat des Travailleurs de la Justice (Sutjus).
Me Ahmed Touré d’expliquer : « Ce matin, contre toute attente, le président du tribunal a pris la décision de ne pas laisser le collègue siéger à l’audience correctionnelle, comme prévue par notre procès-verbal de rentrée d’année judiciaire ».
Selon la robe noire, leur président est coutumier des faits et n’hésite pas à user de sa position pour prendre de manière unilatérale, des décisions à l’encontre des travailleurs. « Il n’est pas à son premier tour d’essai, chaque fois au gré de ces humeurs, M le président prend des décisions unilatérales qui visent à rompre avec les principes qui gouvernent notre administrations », a pesté M. Touré. Qui a rappelé que « l’accès à la justice doit être une règle de rigueur et pour y parvenir, nous devons tous respecter les principes qui gouvernent l’administration ».
« A la veille de chaque rentrée d’année judiciaire, nous tenons une assemblée générale. Au niveau du tribunal de Grande instance de Thiès, nous avons tenu une assemblée générale et notre collègue Me Masamba Kane, est le greffier qui est préposé aux audiences correctionnelles. Malheureusement, depuis quelques jours le président et notre collègue ne sont pas en odeur de sainteté », a déploré le Secrétaire chargé de la communication du syndicat des Travailleurs de la Justice (Sutjus).
Me Ahmed Touré d’expliquer : « Ce matin, contre toute attente, le président du tribunal a pris la décision de ne pas laisser le collègue siéger à l’audience correctionnelle, comme prévue par notre procès-verbal de rentrée d’année judiciaire ».
Selon la robe noire, leur président est coutumier des faits et n’hésite pas à user de sa position pour prendre de manière unilatérale, des décisions à l’encontre des travailleurs. « Il n’est pas à son premier tour d’essai, chaque fois au gré de ces humeurs, M le président prend des décisions unilatérales qui visent à rompre avec les principes qui gouvernent notre administrations », a pesté M. Touré. Qui a rappelé que « l’accès à la justice doit être une règle de rigueur et pour y parvenir, nous devons tous respecter les principes qui gouvernent l’administration ».
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