C’est presque la fin d’un long feuilleton qui aura duré cinq jours. Selon les dernières informations de RFI, les 36 migrants ivoiriens abandonnés près de la frontière tuniso-libyenne iraient mieux et seraient pris en charge.
L’Assivat, une association d’Ivoiriens basée à Tunis, a publié une vidéo sur Facebook le 6 août dans laquelle son auteur dit : « Nous vous donnerons plus de détails d’ici quelques jours, mais soyez rassurés, nos compatriotes sont en sécurité et vont bien ».
C’est en effet une vraie confusion qui règne depuis dimanche autour du sort de ces migrants, 21 hommes, onze femmes, dont une enceinte, et quatre enfants, dont personne n’avait plus de nouvelles depuis quelques jours. Ils disent avoir été emmenés de force de la ville portuaire de Sfax vers la frontière, après s’être fait arrêter. L’un d’eux avait publié une vidéo dimanche pour dénoncer les conditions dans lesquelles ils avaient été abandonnés, sans eau ni nourriture.
Les autorités confirment des refoulements
Suite à la pression de plusieurs associations humanitaires tunisiennes et internationales, les autorités tunisiennes ont fini par communiquer. Les ministères de l’Intérieur et de la Défense ont confirmé des arrestations à Sfax et des refoulements à la frontière après des tentatives d’immigration clandestine, mais sans donner d’explication claire sur le cas de ces migrants ivoiriens.
L’ONU a manifesté son inquiétude mercredi devant leur traitement et les ONG ont dénoncé une « violation de leurs droits » contraire aux politiques d’accueil humanitaires habituellement pratiquées par la Tunisie.
L’Assivat, une association d’Ivoiriens basée à Tunis, a publié une vidéo sur Facebook le 6 août dans laquelle son auteur dit : « Nous vous donnerons plus de détails d’ici quelques jours, mais soyez rassurés, nos compatriotes sont en sécurité et vont bien ».
C’est en effet une vraie confusion qui règne depuis dimanche autour du sort de ces migrants, 21 hommes, onze femmes, dont une enceinte, et quatre enfants, dont personne n’avait plus de nouvelles depuis quelques jours. Ils disent avoir été emmenés de force de la ville portuaire de Sfax vers la frontière, après s’être fait arrêter. L’un d’eux avait publié une vidéo dimanche pour dénoncer les conditions dans lesquelles ils avaient été abandonnés, sans eau ni nourriture.
Les autorités confirment des refoulements
Suite à la pression de plusieurs associations humanitaires tunisiennes et internationales, les autorités tunisiennes ont fini par communiquer. Les ministères de l’Intérieur et de la Défense ont confirmé des arrestations à Sfax et des refoulements à la frontière après des tentatives d’immigration clandestine, mais sans donner d’explication claire sur le cas de ces migrants ivoiriens.
L’ONU a manifesté son inquiétude mercredi devant leur traitement et les ONG ont dénoncé une « violation de leurs droits » contraire aux politiques d’accueil humanitaires habituellement pratiquées par la Tunisie.
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