Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Tunisie : environ 700 Sénégalais se trouvent dans une situation irrégulière



Tunisie : environ 700 Sénégalais se trouvent dans une situation irrégulière
Environ 700 Sénégalais se trouvent dans une situation irrégulière en Tunisie, a confié samedi à PressAfrik, une source diplomatique, interpelée sur le cas de nos compatriotes vivant dans ce pays de l'Afrique du pays.

«Le ministère des Affaires étrangères est en train de surveillé la situation des Sénégalais. Pour la plus part, ils sont en situation irrégulière. Ça tourne autour de 700», a expliqué cette source qui a soutenu que la situation est «sous contrôle ».


En Tunisie, la situation est de plus en plus compliquée pour les Noirs. Ce, après les propos racistes tenus par le président Kaïs Saïed qui s’en est pris violemment aux subsahariens lors de la tenue du conseil de sécurité national. Depuis, les Noirs se trouvent dans une situation de couvre-feu. Ils ont peur de sortir. Ils sont persécutés par la police et la population raciste. Plusieurs témoignages des Sénégalais le confirment.

Mardi 21 février 2023, le Président tunisien, Kaïs Saïed s’en est pris violemment aux subsahariens lors de la tenue du conseil de sécurité national. Il a ainsi prôné des «mesures urgentes» contre l'immigration clandestine dans son pays, affirmant que la présence de migrants africains subsahariens était source de «violence, de crimes et d'actes inacceptables» et qu’il fallait mettre fin à l'arrivée de «hordes des migrants clandestins».

Pis, il a soutenu que cette immigration clandestine relevait d'une «entreprise criminelle ourdie à l'orée de ce siècle pour changer la composition démographique de la Tunisie», afin de la transformer en un pays «africain seulement» et estomper son caractère «arabo-musulman».

Dans un communiqué, l'Union Africaine a condamné ces déclaration du président tunisien. L'organisation a rappelé à tous les pays, en particulier aux États membres qu'ils doivent "honorer les obligations" qui leur incombent en vertu du Droit International et des instruments pertinents de l'Union Africaine, à savoir "traiter tous les migrants avec dignité, d'où qu'ils viennent, s'abstenir de tout discours haineux à caractère raciste, susceptible de nuire aux personnes, et accorder la priorité à leur sécurité et à leurs droits fondamentaux".

L'UA réitère l'engagement de la Commission à soutenir les autorités tunisiennes en vue de la résolution des problèmes de migration afin de rendre la migration "sûre, digne et régulière"

Salif SAKHANOKHO

Samedi 25 Février 2023 - 17:02


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter