En vigueur depuis le lendemain de la révolution, il y a plus d'un an et demi, l'état d'urgence offre des pouvoirs exceptionnels au ministre de l'Intérieur et aux gouverneurs de région : autorisation ou non des manifestations, des grèves, mais aussi instauration des couvre-feux.
La reconduction de l'état d'urgence par la présidence intervient dans un contexte de très fortes tensions. Mardi, la banlieue déshéritée de Tunis s'embrasait. La nuit, dans le quartier de Douar Icheur, des affrontements très violents ont opposé pendant plusieurs heures les forces de l'ordre à des groupes de jeunes, pour la plupart salafistes. L'un de ces manifestants a d'ailleurs trouvé la mort dans l'attaque d'un commissariat de police de quartier. Pour repousser des assaillants armés, les policiers ont tiré à balles réelles. Les obsèques du manifestant ont été célébrées mercredi en présence de centaines de personnes.
Cette éruption de violence faisait suite à l'arrestation, quelques heures plus tôt, d'un jeune que la police soupçonne d'avoir violemment agressé la veille, dans le même quartier de Tunis, un commandant de police à l'arme blanche. Les forces de l'ordre tunisiennes se disent victimes, depuis plusieurs mois, de violences répétées. D'ailleurs un rassemblement inédit est prévu ce jeudi matin à Tunis : des agents manifesteront munis d'un brassard rouge, devant le ministère de l'Intérieur, pour demander plus de moyens pour agir.
Source : Rfi
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