Chokri Belaïd lors d'une manifestation à Tunis, le 22 octobre 2012. CITIZENSIDE / CHEDLY BEN IBRAHIM
A la table des orateurs, la chaise centrale a été laissée symboliquement vide. Une photo de Chokri Belaïd haranguant la foule vient rappeler que c’est là qu’il aurait du siéger. L’image du leader assassiné est omniprésente, deux affiches géantes le montrent de part et d’autre de la scène. Ses compagnons politiques, pendant la conférence de presse, disent que le parti va continuer à exister malgré sa disparition. Et ils demandent que toute la lumière soit faite dans cette affaire.
« L’enquête a démarré, on attend, on va voir, dit un membre du Parti des patriotes démocrates unifiés. On demande à ce que les vrais commandeurs de cet assassinat soient mis à découvert, parce qu’on croit que celui qui a tué, celui qui a exécuté l’acte de l’assassinat, ce n’est qu’un instrument humain. Mais la décision politique qui a été prise pour éliminer ce leader politique, c’est la décision d’un parti et on demande que la vérité éclate ».
Selon les compagnons de Chokri Belaïd, l’enquête a été confiée à la police judiciaire sous les ordres du ministre de l’Intérieur. « C’est une source de préoccupation pour moi en tant que juriste, et pour nous en tant que parti », a déclaré le secrétaire général adjoint, car, dit-il, le ministre de l’Intérieur n’est pas neutre. Le titulaire du portefeuille est l’un des cadres d’Ennahda. Le parti islamiste a été accusé par la foule lors des funérailles de l’opposant d’être responsable de l’assassinat.
Pour veiller à ce que l’affaire soit traitée avec diligence et efficacité par la machine judiciaire, plusieurs avocats ont décidé de constituer un « comité de défense du martyr Chokri Belaïd » qui surveillera le déroulement de la procédure et recueillera lui aussi d'éventuels indices.
Source: RFI
« L’enquête a démarré, on attend, on va voir, dit un membre du Parti des patriotes démocrates unifiés. On demande à ce que les vrais commandeurs de cet assassinat soient mis à découvert, parce qu’on croit que celui qui a tué, celui qui a exécuté l’acte de l’assassinat, ce n’est qu’un instrument humain. Mais la décision politique qui a été prise pour éliminer ce leader politique, c’est la décision d’un parti et on demande que la vérité éclate ».
Selon les compagnons de Chokri Belaïd, l’enquête a été confiée à la police judiciaire sous les ordres du ministre de l’Intérieur. « C’est une source de préoccupation pour moi en tant que juriste, et pour nous en tant que parti », a déclaré le secrétaire général adjoint, car, dit-il, le ministre de l’Intérieur n’est pas neutre. Le titulaire du portefeuille est l’un des cadres d’Ennahda. Le parti islamiste a été accusé par la foule lors des funérailles de l’opposant d’être responsable de l’assassinat.
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Source: RFI
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