En tout, les femmes ne représentent que 5 % des candidats en 2019. Le difficile engagement au sein des partis, à mener de front avec la vie de famille, de même que la violence politique sont les principales raisons de cette situation.
A l’approche des élections présidentielles et législatives, plusieurs associations féministes mais aussi des membres de partis politiques se questionnent sur l’engagement politique des femmes, en baisse depuis la révolution, selon Dorra Mahfoudh, sociologue.
« Il y a des obstacles d’ordre culturel qui font que l’on voit mal les femmes en politique. Il y a la violence politique aussi. Les femmes ont peur de la violence, elles ont peur du discrédit. Celles qui s’engagent sont celles qui ont dépassé ces divers obstacles », nous explique-t-elle.
Et même pour celles qui s’engagent, le chemin reste difficile. Sur 219 partis en Tunisie, seulement 3 sont présidés par des femmes. Hella Ben Youssef Ouardani est vice-présidente d’un parti et candidate pour les législatives. Pour en arriver là, le combat a été long.
« Je peux vous assurer qu’aucune femme ne peut dire qu’elle n’a pas subi une violence, surtout verbale, dans n’importe quel parti, de tous les bords », affirme-t-elle.
Cette année, deux femmes sont candidates à la présidentielle. Halima Jouini, militante de la Ligue tunisienne des Droits de l’homme, attend beaucoup d’elles.
« Nous attendons aussi des candidates, que ce soient pour les législatives ou les présidentielles, qu'elles défendent ouvertement les droits des femmes et l’égalité hommes-femmes », souligne-t-elle.
L’enjeu sera aussi d’amener l’électorat féminin à voter. Il y a plus d’électrices que d’électeurs mais le taux de participation des femmes au vote est souvent inférieur à celui des hommes.
A l’approche des élections présidentielles et législatives, plusieurs associations féministes mais aussi des membres de partis politiques se questionnent sur l’engagement politique des femmes, en baisse depuis la révolution, selon Dorra Mahfoudh, sociologue.
« Il y a des obstacles d’ordre culturel qui font que l’on voit mal les femmes en politique. Il y a la violence politique aussi. Les femmes ont peur de la violence, elles ont peur du discrédit. Celles qui s’engagent sont celles qui ont dépassé ces divers obstacles », nous explique-t-elle.
Et même pour celles qui s’engagent, le chemin reste difficile. Sur 219 partis en Tunisie, seulement 3 sont présidés par des femmes. Hella Ben Youssef Ouardani est vice-présidente d’un parti et candidate pour les législatives. Pour en arriver là, le combat a été long.
« Je peux vous assurer qu’aucune femme ne peut dire qu’elle n’a pas subi une violence, surtout verbale, dans n’importe quel parti, de tous les bords », affirme-t-elle.
Cette année, deux femmes sont candidates à la présidentielle. Halima Jouini, militante de la Ligue tunisienne des Droits de l’homme, attend beaucoup d’elles.
« Nous attendons aussi des candidates, que ce soient pour les législatives ou les présidentielles, qu'elles défendent ouvertement les droits des femmes et l’égalité hommes-femmes », souligne-t-elle.
L’enjeu sera aussi d’amener l’électorat féminin à voter. Il y a plus d’électrices que d’électeurs mais le taux de participation des femmes au vote est souvent inférieur à celui des hommes.
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