Des points noirs… C’est ainsi que les Sfaxiens appellent les déchets qui débordent des bennes à ordure à chaque coin de rue de la ville.
Saida, 55 ans, est employée dans une pâtisserie. Elle n’en croit pas ses yeux. « Partout où on va, on les voit, ça fait mal au cœur, je ne sais pas, il faudrait les brûler ou trouver une solution. Là, il y a les odeurs nauséabondes, les moustiques qui volent autour. »
Dans la médina de Sfax, Noomen Abdelmakoud, artisan de 65 ans, exprime sa colère. « Les gens en ont marre, ça s’accumule de jour en jour. S’il n’y a pas une solution bientôt, je pense que la population va exploser et que l’on va sortir dans la rue ». Tawfik, vendeur de légumes, renchérit : « Quand je vois ça et quand j’entends que ni le gouvernement ni la municipalité ne savent où mettre les déchets, je me demande franchement qui est en charge dans ce pays ? »
Changer de modèle de gestion des déchets
Pour Afef Hammami Marrakchi, professeur de droit environnemental et également membre du réseau associatif Tunisie verte, les autorités doivent aller vers d’autres méthodes de gestion des déchets. « On sait qu’ils sont à la recherche d’autres sites, que ces sites doivent être très loin des populations locales, qu’il faut négocier et les faire participer dans la décision d’installer une décharge. Mais à la longue, la stratégie devrait changer pour arrêter avec ces décharges. »
En attendant, le problème n’est toujours pas résolu et la force syndicale principale du pays, l’UGTT, a décrété une grève générale dans la ville de Sfax le 10 décembre.
Saida, 55 ans, est employée dans une pâtisserie. Elle n’en croit pas ses yeux. « Partout où on va, on les voit, ça fait mal au cœur, je ne sais pas, il faudrait les brûler ou trouver une solution. Là, il y a les odeurs nauséabondes, les moustiques qui volent autour. »
Dans la médina de Sfax, Noomen Abdelmakoud, artisan de 65 ans, exprime sa colère. « Les gens en ont marre, ça s’accumule de jour en jour. S’il n’y a pas une solution bientôt, je pense que la population va exploser et que l’on va sortir dans la rue ». Tawfik, vendeur de légumes, renchérit : « Quand je vois ça et quand j’entends que ni le gouvernement ni la municipalité ne savent où mettre les déchets, je me demande franchement qui est en charge dans ce pays ? »
Changer de modèle de gestion des déchets
Pour Afef Hammami Marrakchi, professeur de droit environnemental et également membre du réseau associatif Tunisie verte, les autorités doivent aller vers d’autres méthodes de gestion des déchets. « On sait qu’ils sont à la recherche d’autres sites, que ces sites doivent être très loin des populations locales, qu’il faut négocier et les faire participer dans la décision d’installer une décharge. Mais à la longue, la stratégie devrait changer pour arrêter avec ces décharges. »
En attendant, le problème n’est toujours pas résolu et la force syndicale principale du pays, l’UGTT, a décrété une grève générale dans la ville de Sfax le 10 décembre.
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