Manifestation anti-Ennahda à Tunis, le 23 octobre 2013. REUTERS/Zoubeir Souissi
A Tunis, des centaines de manifestants sont venus clamer leur soutien au gouvernement en pleine crise sécuritaire et politique. « Les policiers qui sont morts, nous sommes avec eux, le gouvernement n’est pas responsable de tout ça, estime Hamza, un sympathisant Ennahda. L’opposition ne veut pas que le pays soit tranquille, ils sont contre le gouvernement et ne le laissent pas travailler. »
Une démonstration de force insupportable pour les détracteurs du parti au pouvoir. Eux sont quelques poignées à être venues protester sur la même avenue, comme Omar pour qui « Ennahda a fait beaucoup de bêtises, par exemple le terrorisme, lorsqu’il se fiche du dialogue national et qu’il fait sortir les militants. C'est une provocation pour le peuple ».
« Le terrorisme concerne tout le monde »
Dépité, Moez, un passant, a tourné le dos à ces manifestations car pour lui, l’heure n’est plus aux affrontements partisans : « Que ce soit l'opposition ou le gouvernement, le terrorisme concerne tout le monde, ce n’est pas le moment de se diviser, ce n’est pas le moment du tout ! »
Déception grandissante, donc, après trois mois de crise politique. Le démarrage du dialogue national, annoncé pour aujourd’hui, est encore incertain en raison de désaccords persistants sur les modalités de démission du gouvernement.
Source : Rfi.fr
Une démonstration de force insupportable pour les détracteurs du parti au pouvoir. Eux sont quelques poignées à être venues protester sur la même avenue, comme Omar pour qui « Ennahda a fait beaucoup de bêtises, par exemple le terrorisme, lorsqu’il se fiche du dialogue national et qu’il fait sortir les militants. C'est une provocation pour le peuple ».
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Source : Rfi.fr
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