Nabil Karoui, directeur de la station de télévision Nessma TV à la sortie de l'audience, Tunis, le 19 avril 2012. REUTERS/Anis Mili
Le témoignage d’Antoine Garapon, membre de la FIDH, mandaté pour vérifier que les instruments internationaux sont bien respectés dans ce procès.
Audio Antoine Garapon: «Il s’agit d’un test pour les institutions et la justice tunisienne mais l’ambiance paraît beaucoup plus favorable à une justice sereine qu’il y a deux mois»
Mandaté par la Fédération internationale des droits de l'homme au procès de Nessma TV: "L’audience qui s’est déroulée aujourd’hui ne ressemble en rien à celle du mois de janvier. C’est une audience qui a commencé à l’heure, dans une salle spacieuse, avec des forces de sécurité qui ont éloigné les islamistes… un procès qui s’est déroulé dans des conditions absolument régulières et normales, dans lequel la défense a pu s’exprimer librement, sans interruption et sans incident de la part des parties civiles. Maintenant, j’ai été surpris par le contenu extrêmement idéologique des interventions des parties civiles… qui se sont référées au texte sacré et à Dieu, bien plus qu’au droit positif..."
Autre témoignage, celui de Moktar Trifi, l'un des avocats de Nessma TV.
Audio Moktar Trifi : «une journée relativement correcte», Président d'honneur de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme: "Les plaidoiries se sont passées dans les meilleures conditions, du moins dans la salle, parce qu’à l’extérieur il y avait des hordes de salafistes qui criaient… scandant « dégage » s’adressant aux avocats et aux défenseurs des droits humains… une manière d’intimidation inacceptable sur les juges… si on commence à mettre des barrières, des lignes rouges, nous ne pourrons pas jouir convenablement de la liberté que nous avons retrouvée..."
Le jugement a été mis en délibéré au 3 mai prochain.
Source: RFI
Audio Antoine Garapon: «Il s’agit d’un test pour les institutions et la justice tunisienne mais l’ambiance paraît beaucoup plus favorable à une justice sereine qu’il y a deux mois»
Mandaté par la Fédération internationale des droits de l'homme au procès de Nessma TV: "L’audience qui s’est déroulée aujourd’hui ne ressemble en rien à celle du mois de janvier. C’est une audience qui a commencé à l’heure, dans une salle spacieuse, avec des forces de sécurité qui ont éloigné les islamistes… un procès qui s’est déroulé dans des conditions absolument régulières et normales, dans lequel la défense a pu s’exprimer librement, sans interruption et sans incident de la part des parties civiles. Maintenant, j’ai été surpris par le contenu extrêmement idéologique des interventions des parties civiles… qui se sont référées au texte sacré et à Dieu, bien plus qu’au droit positif..."
Autre témoignage, celui de Moktar Trifi, l'un des avocats de Nessma TV.
Audio Moktar Trifi : «une journée relativement correcte», Président d'honneur de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme: "Les plaidoiries se sont passées dans les meilleures conditions, du moins dans la salle, parce qu’à l’extérieur il y avait des hordes de salafistes qui criaient… scandant « dégage » s’adressant aux avocats et aux défenseurs des droits humains… une manière d’intimidation inacceptable sur les juges… si on commence à mettre des barrières, des lignes rouges, nous ne pourrons pas jouir convenablement de la liberté que nous avons retrouvée..."
Le jugement a été mis en délibéré au 3 mai prochain.
Source: RFI
62_-_TUNISIE_son_Antoine_Garapon.mp3 (471.74 Ko)
63_-_TUNSIE_son_Moktar_Trifi.mp3 (394.49 Ko)
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