Dans la ville d’Antioche, presque tous les bâtiments sont détruits. Les débris et les restes d’immeubles ont été en grande partie déblayés. C’est une ville fantôme où les milliers de victimes tentent de reprendre le cours de leur vie.
Dans un petit préfabriqué sur la principale artère, Halef Gunay est au téléphone avec un client. C’est un natif d’Antioche, propriétaire de six entreprises dans l’automobile, les camions et les transports scolaires. « Là, nous sommes dans mon bureau. L’autre n’existe plus. Je suis passé de 50 à 9 mètres carrés. Une résidence universitaire pour filles de sept étages était adossée à notre entreprise. C’était une installation illégale, le bâtiment est tombé sur nos bureaux. Vous pouvez voir les dégâts là-bas », dit-il en désignant du regard un immeuble effondré.
Une économie au point mort
Côté business, difficile de faire tourner la machine sans travailleurs. Les rescapés ont quitté la ville. Le chef d’entreprise comprend. Il espère pouvoir retrouver ses employés à un moment. « Depuis le 6 février, il n’y a plus d’économie. On essaye de ramener les gens qui ont quitté la ville pour reconstruire, raconte-t-il, installé dans son bureau de fortune. Depuis le séisme, je n’ai viré personne, j’ai toujours été derrière eux, j’avais 186 employés, maintenant, j'en ai 57 ; les autres sont partis, certains parce qu’ils ont peur, certains parce qu’ils sont blessés. »
La plaie ouverte le 6 février est encore béante. Le traumatisme est immense. Halef Gunay a perdu neuf de ses employés, dont sa secrétaire personnelle, enceinte de plusieurs mois. C’est un homme combatif, mais sévèrement atteint.
Dans un petit préfabriqué sur la principale artère, Halef Gunay est au téléphone avec un client. C’est un natif d’Antioche, propriétaire de six entreprises dans l’automobile, les camions et les transports scolaires. « Là, nous sommes dans mon bureau. L’autre n’existe plus. Je suis passé de 50 à 9 mètres carrés. Une résidence universitaire pour filles de sept étages était adossée à notre entreprise. C’était une installation illégale, le bâtiment est tombé sur nos bureaux. Vous pouvez voir les dégâts là-bas », dit-il en désignant du regard un immeuble effondré.
Une économie au point mort
Côté business, difficile de faire tourner la machine sans travailleurs. Les rescapés ont quitté la ville. Le chef d’entreprise comprend. Il espère pouvoir retrouver ses employés à un moment. « Depuis le 6 février, il n’y a plus d’économie. On essaye de ramener les gens qui ont quitté la ville pour reconstruire, raconte-t-il, installé dans son bureau de fortune. Depuis le séisme, je n’ai viré personne, j’ai toujours été derrière eux, j’avais 186 employés, maintenant, j'en ai 57 ; les autres sont partis, certains parce qu’ils ont peur, certains parce qu’ils sont blessés. »
La plaie ouverte le 6 février est encore béante. Le traumatisme est immense. Halef Gunay a perdu neuf de ses employés, dont sa secrétaire personnelle, enceinte de plusieurs mois. C’est un homme combatif, mais sévèrement atteint.
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