Alors que les contacts de haut niveau sur la guerre en Ukraine vont s'intensifiant entre Washington et Kiev, le président américain Donald Trump a répété, le 10 février, sur Fox News vouloir obtenir un accès aux terres rares ukrainiennes, expliquant que Washington devait « sécuriser » l'argent versé faute de certitude sur l'issue du conflit. « Ils pourraient arriver à un accord, ils pourraient ne pas arriver à un accord. Ils pourraient être Russes un jour, comme ils pourraient ne pas être Russes un jour », a notamment déclaré le locataire de la Maison Blanche.
« Au moins comme ça on ne se sent pas idiot »
Quasiment trois ans après le début de l'offensive russe, le retour au pouvoir du républicain, qui s'est engagé à mettre fin rapidement au « carnage », selon ses propos, a relancé les conjectures autour de pourparlers de paix. « Je veux récupérer » cet argent, a-t-il aussi poursuivi, ajoutant avoir réclamé à Kiev l'équivalent de 500 milliards de dollars de terres rares, des métaux notamment utilisés dans l'électronique. « Au moins comme ça on ne se sent pas idiot ». Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait assuré la semaine dernière que son pays était prêt à recevoir des « investissements d'entreprises américaines » dans ses terres rares, soulignant toutefois qu'« une partie de nos ressources minérales » se trouvait en zone occupée.
Volodymyr Zelensky, qui a longtemps rejeté l'idée de négociations, a indiqué lundi que l'organisation d'une rencontre avec M. Trump était en cours, mais que la date n'avait pas encore été fixée. Le président américain a confirmé de son côté une visite, le 20 février, en Ukraine de son émissaire spécial, Keith Kellogg, chargé d'élaborer un plan pour mettre fin au conflit. Cependant, dès ce vendredi 14 février, le président ukrainien sera présent à la conférence sur la sécurité de Munich (MSC) où il rencontrera le vice-président américain J. D. Vance, selon la présidence ukrainienne.
Progression régulière des Russes dans la région de Donetsk
Ces contacts interviennent alors que la Russie progresse dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, où elle s'est emparée de plusieurs localités - pour la plupart complètement rasées par des mois de bombardements russes - au cours de l'année écoulée. Ce mardi matin, alors que la température est de - 8 degrés Celsius à Kiev, le ministre ukrainien de l'Energie Guerman Galouchtchenko a fait état sur Facebook d'une violente attaque russe « sur les infrastructures gazières » du pays. Il a ajouté que les fournitures d'électricité avaient été limitées pour « minimiser les conséquences potentielles sur le secteur énergétique ». Par ailleurs, les autorités locales ont fait état de frappes dans plusieurs régions dont Zaporijjia (est), Poltava (centre-est), ou encore Dnipropetrovsk (est), évoquant plusieurs blessés.
À quelques jours du troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, M. Zelensky a appelé à « une vraie paix et des garanties de sécurité efficaces » pour son pays. Kiev redoute tout règlement qui ne comprendrait pas d'engagements militaires fermes - comme une adhésion à l'Otan ou le déploiement de troupes de maintien de la paix - estimant qu'il ne ferait que permettre au Kremlin de préparer sa prochaine attaque. Pour sa part, le président russe Vladimir Poutine a dit à plusieurs reprises être prêt à négocier, à condition que l'Ukraine se plie à ses revendications: céder quatre régions du sud et de l'est du pays, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renoncer à rejoindre l'Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev.
Suivant les propos du président Trump, le Kremlin a affirmé ce 11 février qu'une « partie significative » de l'Ukraine voulait être russe et que « cela correspondait » aux propos du président américain a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
« Au moins comme ça on ne se sent pas idiot »
Quasiment trois ans après le début de l'offensive russe, le retour au pouvoir du républicain, qui s'est engagé à mettre fin rapidement au « carnage », selon ses propos, a relancé les conjectures autour de pourparlers de paix. « Je veux récupérer » cet argent, a-t-il aussi poursuivi, ajoutant avoir réclamé à Kiev l'équivalent de 500 milliards de dollars de terres rares, des métaux notamment utilisés dans l'électronique. « Au moins comme ça on ne se sent pas idiot ». Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait assuré la semaine dernière que son pays était prêt à recevoir des « investissements d'entreprises américaines » dans ses terres rares, soulignant toutefois qu'« une partie de nos ressources minérales » se trouvait en zone occupée.
Volodymyr Zelensky, qui a longtemps rejeté l'idée de négociations, a indiqué lundi que l'organisation d'une rencontre avec M. Trump était en cours, mais que la date n'avait pas encore été fixée. Le président américain a confirmé de son côté une visite, le 20 février, en Ukraine de son émissaire spécial, Keith Kellogg, chargé d'élaborer un plan pour mettre fin au conflit. Cependant, dès ce vendredi 14 février, le président ukrainien sera présent à la conférence sur la sécurité de Munich (MSC) où il rencontrera le vice-président américain J. D. Vance, selon la présidence ukrainienne.
Progression régulière des Russes dans la région de Donetsk
Ces contacts interviennent alors que la Russie progresse dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, où elle s'est emparée de plusieurs localités - pour la plupart complètement rasées par des mois de bombardements russes - au cours de l'année écoulée. Ce mardi matin, alors que la température est de - 8 degrés Celsius à Kiev, le ministre ukrainien de l'Energie Guerman Galouchtchenko a fait état sur Facebook d'une violente attaque russe « sur les infrastructures gazières » du pays. Il a ajouté que les fournitures d'électricité avaient été limitées pour « minimiser les conséquences potentielles sur le secteur énergétique ». Par ailleurs, les autorités locales ont fait état de frappes dans plusieurs régions dont Zaporijjia (est), Poltava (centre-est), ou encore Dnipropetrovsk (est), évoquant plusieurs blessés.
À quelques jours du troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, M. Zelensky a appelé à « une vraie paix et des garanties de sécurité efficaces » pour son pays. Kiev redoute tout règlement qui ne comprendrait pas d'engagements militaires fermes - comme une adhésion à l'Otan ou le déploiement de troupes de maintien de la paix - estimant qu'il ne ferait que permettre au Kremlin de préparer sa prochaine attaque. Pour sa part, le président russe Vladimir Poutine a dit à plusieurs reprises être prêt à négocier, à condition que l'Ukraine se plie à ses revendications: céder quatre régions du sud et de l'est du pays, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renoncer à rejoindre l'Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev.
Suivant les propos du président Trump, le Kremlin a affirmé ce 11 février qu'une « partie significative » de l'Ukraine voulait être russe et que « cela correspondait » aux propos du président américain a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
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