Sur le terraine en Ukraine, difficile de croire que la Russie souhaite mettre fin à ses ambitions de conquête, écrit notre correspondante à Kiev, Emmanuelle Chaze. Pour le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriy Sybiga, des propos de Vladimir Poutine comme « je considère les Russes et les Ukrainiens comme un seul peuple. Dans ce sens, toute l'Ukraine est nôtre », montrent que la Russie balaie d'un revers de la main les tentatives de conciliation des États-Unis et du reste du monde. « Le seul moyen de contraindre la Russie à la paix est de la priver de son sentiment d'impunité », pointe le ministre ukrainien des Affaires étrangères.
Enrayer la machine de guerre russe
Et les morts de se multiplier: non seulement dans les attaques aériennes qui ont augmenté en intensité contre les civils ukrainiens ; cette semaine, une attaque à grande échelle a tué 28 personnes à Kiev, mais aussi dans l'armée russe : Andriy Sybiga rappelle qu'un million de soldats russes - selon les chiffres ukrainiens - sont hors de combat, morts, blessés ou bien disparus. Et cela à un moment où l'Ukraine appelle ses alliés à ne pas relâcher la pression contre Moscou, notamment au niveau des sanctions économiques, afin d'enrayer la machine de guerre russe.
Moscou a récemment lancé une offensive contre la région de Soumy dans ce que Volodymyr Zelensky qualifie de plan de bataille « complètement fou » et manqué jusqu'à présent. Le Kremlin affirme vouloir y constituer une « zone tampon » afin d'empêcher les forces ukrainiennes de mener de nouvelles offensives en Russie, comme celle lancée l'an dernier dans la région russe de Koursk, frontalière de celle de Soumy. Parallèlement, dans la région de Donetsk, les troupes russes continuent de convoiter la ville de Pokrovsk - transformée en champ de ruines - et de lancer des offensives notamment en direction de Kostyantinivka. Seule avancée diplomatique entre les deux pays depuis les pourparlers d'Istanbul, les échanges de prisonniers : vendredi 20 juin, un nouvel échange de prisonniers gravement blessés et malades a eu lieu, certains avaient été emprisonnés plus de trois ans.
Pourparlers dans l'impasse
Les pourparlers entre les deux pays, engagés sous la pression de Donald Trump, sont dans l'impasse après deux rounds de négociations à Istanbul, en mai et juin. Ces réunions n'ont pas débouché sur un cessez-le-feu susceptible de mettre fin au conflit, écrit l'AFP. La Russie a rejeté la trêve « inconditionnelle » voulue par l'Ukraine, qui a pour sa part qualifié d'« ultimatums » les exigences russes. Vladimir Poutine refuse de participer en personne aux pourparlers de paix et il a expliqué, jeudi 19 juin, qu'il ne rencontrerait son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky que lors de la « phase finale » des négociations.
Enrayer la machine de guerre russe
Et les morts de se multiplier: non seulement dans les attaques aériennes qui ont augmenté en intensité contre les civils ukrainiens ; cette semaine, une attaque à grande échelle a tué 28 personnes à Kiev, mais aussi dans l'armée russe : Andriy Sybiga rappelle qu'un million de soldats russes - selon les chiffres ukrainiens - sont hors de combat, morts, blessés ou bien disparus. Et cela à un moment où l'Ukraine appelle ses alliés à ne pas relâcher la pression contre Moscou, notamment au niveau des sanctions économiques, afin d'enrayer la machine de guerre russe.
Moscou a récemment lancé une offensive contre la région de Soumy dans ce que Volodymyr Zelensky qualifie de plan de bataille « complètement fou » et manqué jusqu'à présent. Le Kremlin affirme vouloir y constituer une « zone tampon » afin d'empêcher les forces ukrainiennes de mener de nouvelles offensives en Russie, comme celle lancée l'an dernier dans la région russe de Koursk, frontalière de celle de Soumy. Parallèlement, dans la région de Donetsk, les troupes russes continuent de convoiter la ville de Pokrovsk - transformée en champ de ruines - et de lancer des offensives notamment en direction de Kostyantinivka. Seule avancée diplomatique entre les deux pays depuis les pourparlers d'Istanbul, les échanges de prisonniers : vendredi 20 juin, un nouvel échange de prisonniers gravement blessés et malades a eu lieu, certains avaient été emprisonnés plus de trois ans.
Pourparlers dans l'impasse
Les pourparlers entre les deux pays, engagés sous la pression de Donald Trump, sont dans l'impasse après deux rounds de négociations à Istanbul, en mai et juin. Ces réunions n'ont pas débouché sur un cessez-le-feu susceptible de mettre fin au conflit, écrit l'AFP. La Russie a rejeté la trêve « inconditionnelle » voulue par l'Ukraine, qui a pour sa part qualifié d'« ultimatums » les exigences russes. Vladimir Poutine refuse de participer en personne aux pourparlers de paix et il a expliqué, jeudi 19 juin, qu'il ne rencontrerait son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky que lors de la « phase finale » des négociations.
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