Le Premier ministre libyen Ali Zeidan, le 31 juillet 2013 à Tripoli. Reuters/Ismail Zitouny
Une commission indépendante de personnalités de la société civile libyenne va être formée pour initier un débat national. Avec le soutien de la mission d'appui de l'ONU en Libye (Manul ), elle devrait traiter de questions telles que le désarmement, la forme de l'Etat, les populations déplacées ou encore la réconciliation nationale.
Selon un responsable de la société civile à Sebha, dans le sud du pays, « c'est le moment de le faire. Les Libyens ont enfin réalisé qu'ils doivent s'asseoir à la même table et travailler ensemble ».
Climat d'insécurité et nombreux désaccords
Cette annonce intervient au moment où l'insécurité persiste notamment à Benghazi où les assassinats ciblés continuent. Dans l'est toujours, les terminaux pétroliers sont encore bloqués suite à un conflit entre les gardes des installations pétrolières et les autorités de Tripoli. Côté ouest, des combats opposant les tribus rivales des Wershefana et de Zawiyah ont fait plusieurs morts ces derniers jours.
Enfin, les désaccords sur le contenu de la future Constitution demeurent, en particulier le choix du fédéralisme ou du centralisme, mais aussi des droits des minorités, notamment celui des Amazighs de voir leur langue inscrite dans la Constitution.
Mais pour le spécialiste de la Libye Patrick Haimzadeh, ancien diplomate arabisant, cette initiative arrive trop tard dans un pays de plus en plus divisé.
Source : Rfi.fr
Selon un responsable de la société civile à Sebha, dans le sud du pays, « c'est le moment de le faire. Les Libyens ont enfin réalisé qu'ils doivent s'asseoir à la même table et travailler ensemble ».
Climat d'insécurité et nombreux désaccords
Cette annonce intervient au moment où l'insécurité persiste notamment à Benghazi où les assassinats ciblés continuent. Dans l'est toujours, les terminaux pétroliers sont encore bloqués suite à un conflit entre les gardes des installations pétrolières et les autorités de Tripoli. Côté ouest, des combats opposant les tribus rivales des Wershefana et de Zawiyah ont fait plusieurs morts ces derniers jours.
Enfin, les désaccords sur le contenu de la future Constitution demeurent, en particulier le choix du fédéralisme ou du centralisme, mais aussi des droits des minorités, notamment celui des Amazighs de voir leur langue inscrite dans la Constitution.
Mais pour le spécialiste de la Libye Patrick Haimzadeh, ancien diplomate arabisant, cette initiative arrive trop tard dans un pays de plus en plus divisé.
Source : Rfi.fr
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