Mère d’un premier enfant né hors des liens du mariage, Khady Ngom a contracté une seconde grossesse avec le père de son fils. Alors craignant les foudres de son père qui lui interdisait même d'allaiter son enfant quand celui-ci était bébé, elle n’a pas hésité de se débarrasser de ce nouveau-né "encombrant".
C'était le 7 février 2008. Ce jour lorsqu'elle a accouché sans assistance à son domicile au quartier El Hadji Pathé de Keur Massar, l'étudiante sectionne le cordon ombilical. Bien que l'enfant soit vivant, elle l'asphyxie à l’aide d’un tissu attaché au cou du nouveau-né. Ensuite, elle met le corps sans vie du bébé dans un sac en plastique avant de mettre tout dans un sac de voyage rempli d’habits.
Cependant, quelques temps après, la nouvelle mère commence à ressentir des douleurs au niveau du ventre à cause du placenta qui n'a pas été exclu. Sur ce, elle se rend au poste de santé Aïnoumady de Keur Massar pour des soins. Interrogée par la sage-femme de garde au sujet de son accouchement et de l’état du bébé, elle tente de s’enfuir en faisant croire à son interlocutrice qu'elle devait libérer le chauffeur de taxi qui l'attendait.
Intriguée par l'attitude de la patiente, la maîtresse sage-femme suit cette dernière dès qu'elle lui tourne le dos. Ce qui n'a fait que confirmer ses soupçons puisque Khady Ngom a tenté de s’échapper avant d'être rattrapée par des charretiers suite à l'interpellation de la sage-femme.
Acheminée à la brigade de la gendarmerie de Rufisque, elle passe aux aveux avant de conduire les enquêteurs à l’endroit où elle avait caché le cadavre du nouveau-né. Et pour justifier son acte, elle évoque la crainte vis-à-vis de son père qui ne voulait pas qu’elle tombe enceinte une seconde fois
Inculpée d'infanticide, elle est présenté au magistrat instructeur devant qui elle réitère des aveux. L'avocat général a requis une peine de 10 ans de travaux. D'ailleurs, Antoine Diome n'a pas manqué dans son réquisitoire de déplorer "la banalisation de infanticide" et surtout la tendance des personnes à présenter les filles mères comme des victimes au détriment de l'enfant qui est sans défense.
Quant à la défense assurée par Mes Ahmadou Bamba Cissé et Fatima Sall, elle a plaidé pour une application bienveillante de la loi. Parce qu'estiment les conseils de l'accusée même si celle-ci a commis une faute, elle mérite de larges circonstances atténuantes au vu de sa situation sociale.A la suite de ses avocats, Khady Ngoma demandé pardon à la Cour tout en promettant de ne plus recommencer.
La Cour dans son délibéré, a déclaré l’accusée Khady Ngom coupable d’infanticide et l’a condamnée à 5 ans de travaux forcés.
C'était le 7 février 2008. Ce jour lorsqu'elle a accouché sans assistance à son domicile au quartier El Hadji Pathé de Keur Massar, l'étudiante sectionne le cordon ombilical. Bien que l'enfant soit vivant, elle l'asphyxie à l’aide d’un tissu attaché au cou du nouveau-né. Ensuite, elle met le corps sans vie du bébé dans un sac en plastique avant de mettre tout dans un sac de voyage rempli d’habits.
Cependant, quelques temps après, la nouvelle mère commence à ressentir des douleurs au niveau du ventre à cause du placenta qui n'a pas été exclu. Sur ce, elle se rend au poste de santé Aïnoumady de Keur Massar pour des soins. Interrogée par la sage-femme de garde au sujet de son accouchement et de l’état du bébé, elle tente de s’enfuir en faisant croire à son interlocutrice qu'elle devait libérer le chauffeur de taxi qui l'attendait.
Intriguée par l'attitude de la patiente, la maîtresse sage-femme suit cette dernière dès qu'elle lui tourne le dos. Ce qui n'a fait que confirmer ses soupçons puisque Khady Ngom a tenté de s’échapper avant d'être rattrapée par des charretiers suite à l'interpellation de la sage-femme.
Acheminée à la brigade de la gendarmerie de Rufisque, elle passe aux aveux avant de conduire les enquêteurs à l’endroit où elle avait caché le cadavre du nouveau-né. Et pour justifier son acte, elle évoque la crainte vis-à-vis de son père qui ne voulait pas qu’elle tombe enceinte une seconde fois
Inculpée d'infanticide, elle est présenté au magistrat instructeur devant qui elle réitère des aveux. L'avocat général a requis une peine de 10 ans de travaux. D'ailleurs, Antoine Diome n'a pas manqué dans son réquisitoire de déplorer "la banalisation de infanticide" et surtout la tendance des personnes à présenter les filles mères comme des victimes au détriment de l'enfant qui est sans défense.
Quant à la défense assurée par Mes Ahmadou Bamba Cissé et Fatima Sall, elle a plaidé pour une application bienveillante de la loi. Parce qu'estiment les conseils de l'accusée même si celle-ci a commis une faute, elle mérite de larges circonstances atténuantes au vu de sa situation sociale.A la suite de ses avocats, Khady Ngoma demandé pardon à la Cour tout en promettant de ne plus recommencer.
La Cour dans son délibéré, a déclaré l’accusée Khady Ngom coupable d’infanticide et l’a condamnée à 5 ans de travaux forcés.
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