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Une marche pour la défense des droits interdite par les autorités tchadiennes

Une dizaine d'associations de la société civile devaient organiser une marche pacifique samedi 3 novembre pour dénoncer le harcèlement que subissent les défenseurs des droits de l'homme et les journalistes. Mais la marche a été interdite par les autorités.



Ndjamena, la capitale du Tchad.
Ndjamena, la capitale du Tchad.
Lundi 29 octobre, une dizaine d’associations civiles adressent un courrier au ministre de l’Intérieur pour l’informer qu’elles entendent organiser une marche pacifique pour protester contre le harcèlement que subissent les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes ces derniers temps. « Vous êtes priés de vous présenter à l’arrivée de la marche pour voir une motion préparée par les marcheurs », ajoute la correspondance adressée au ministre de l’Intérieur.

Deux jours plus tard, le ministre répond que la marche est interdite parce qu'elle a été décidée de façon unilatérale et pour des raisons qui n’ont pas été établies. Mais pour Deuzoumbé Daniel Passalé, un des organisateurs de la marche avortée, ce n’est que partie remise. « C’est une marche pacifique qui est une garantie constitutionnelle, nous sommes dans un Etat de droit, un Etat qui va vers la démocratie. C’est donc un exercice démocratique », affirme-t-il.

Samedi matin, un important dispositif policier a été appliqué pour le cas où les organisateurs de la marche passeraient outre l’injonction du ministre.
Source: RFI


Dimanche 4 Novembre 2012 - 11:55


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