Venue Barack Obama: le petit couac qui a failli faire du Sénégal la "risée du monde"

Loué à travers le monde pour sa belle démocratie, son hospitalité légendaire, le Sénégal a risqué de peu de voir sa côte retomber au plus bas devant les chaînes de télévision du monde entier qui avaient leurs caméras braqués sur le tarmac de l’aéroport Léopold Sédar Senghor (LSS) d’où « Air Force One » a atterri le 26 juin dernier à son bord le président des Etats-Unis, Barack Obama, lui-même.

 Symbolique de crédibilité pour notre pays, « tout était réuni pour que les choses aillent mal. Très mal ». En éclaireurs au Sénégal, les services secrets américains sont même allés jusqu’ « à contacter la Maison Blanche pour annuler ou reporter le voyage du président Obama », livre le journal « L’Observateur » qui poursuit « les Américains ont été ébahis quand on leur a annoncé que la société Aviation Handling Services (AHS) seule entreprise au Sénégal qui a le matériel adéquat (passerelle ou autres) n’avait plus d’assurance pour pouvoir s’occuper de « Air Force One ».

« Le 24 juin 2013 à 16h51mn, M. Forsyth Black (Directeur Menzies pour l(Afrique et le Moyen-Orient) a envoyé une lettre aux compagnies aériennes et à l’ambassade des USA et une lettre à l’administrateur pour dire qu’il allait invalider l’assurance d’AHS, couper le système informatique et ses services techniques le 25 juin à minuit », alerte un rapport secret envoyé au président Macky Sall sur « le sabotage des activités de AHS », la société mise sous administration provisoire avec la fameuse traque des biens dits mal acquis dont les responsables bousculés par les services secrets américains, ont pu contacter une autre assurance le 25 juin, la veille de l’arrivée de Barack Obama, conclut la source qui précise la « honte ratée de justesse ».