Une cinquantaine des femmes détenues à la prison de Kasapa ont été violées par des codétenus hommes lors des émeutes survenues les 26 et 27 septembre 2020.
«... Quinze ans de servitude pénale principale pour chacun des prévenus, (le) paiement de la somme de cinq mille dollars chacun à titre des dommages et intérêts… ».
Le jugement est prononcé, les accusés restent impassibles. Ils ont déjà été condamnés pour d’autres infractions. Mais les plaignantes, elles, ne comprennent pas cette décision .Toujours détenues à la prison pour d’autres faits, elles s’attendaient que l'on s'intéresse à leurs cas comme en témoigne l'une d'elles. « Le tribunal vient de condamner ceux qui nous ont violées. Quel est notre intérêt dans tout ça ? Pourquoi on nous laisse encore en prison ???? …Qu’on nous dédommage et qu’on nous laisse partir ! » Une autre femme fond en larmes. «... Qu’on me libère, que j’aille m’occuper de mes enfants... »
Le 25 septembre 2020, des émeutes éclatent à la prison de Kasapa de Lubumbashi. Les détenus tentent de s’évader. Quelques pavillons, dont celui des femmes et le bureau administratif, sont alors incendiés. Durant trois jours, la prison est inaccessible et une cinquantaine de femmes dont des mineures violées par des détenus.Selon des organisations de défense des droits de l'homme, 16 sont tombées enceintes suite aux viols, d’autres ont contracté des maladies comme le VIH.
Maître Alain Kalombo, avocat des victimes, déplore l’absence des autorités comme partie au procès pour mauvaise gestion du service pénitentiaire. « On aurait voulu que la République soit le répondant direct dans cette affaire. C’est vrai qu’on a condamné les coupables, nous sommes en partie satisfaits mais notre souci c’était que ces dames trouvent réparation des préjudices subis. »
«... Quinze ans de servitude pénale principale pour chacun des prévenus, (le) paiement de la somme de cinq mille dollars chacun à titre des dommages et intérêts… ».
Le jugement est prononcé, les accusés restent impassibles. Ils ont déjà été condamnés pour d’autres infractions. Mais les plaignantes, elles, ne comprennent pas cette décision .Toujours détenues à la prison pour d’autres faits, elles s’attendaient que l'on s'intéresse à leurs cas comme en témoigne l'une d'elles. « Le tribunal vient de condamner ceux qui nous ont violées. Quel est notre intérêt dans tout ça ? Pourquoi on nous laisse encore en prison ???? …Qu’on nous dédommage et qu’on nous laisse partir ! » Une autre femme fond en larmes. «... Qu’on me libère, que j’aille m’occuper de mes enfants... »
Le 25 septembre 2020, des émeutes éclatent à la prison de Kasapa de Lubumbashi. Les détenus tentent de s’évader. Quelques pavillons, dont celui des femmes et le bureau administratif, sont alors incendiés. Durant trois jours, la prison est inaccessible et une cinquantaine de femmes dont des mineures violées par des détenus.Selon des organisations de défense des droits de l'homme, 16 sont tombées enceintes suite aux viols, d’autres ont contracté des maladies comme le VIH.
Maître Alain Kalombo, avocat des victimes, déplore l’absence des autorités comme partie au procès pour mauvaise gestion du service pénitentiaire. « On aurait voulu que la République soit le répondant direct dans cette affaire. C’est vrai qu’on a condamné les coupables, nous sommes en partie satisfaits mais notre souci c’était que ces dames trouvent réparation des préjudices subis. »
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