Le président du Congrès général libyen Mohamed al-Megaryef (G) et le Premier ministre libyen Ali Zeidan (D), lors d'une conférence de presse le 5 février 2013
Le moins que l'on puisse dire, c’est que cette loi sur le bannissement politique des anciens collaborateurs du régime déchu divise les Libyens et le Parlement. Les partisans du texte au sein du Congrès, surtout des islamistes, disent vouloir défendre les objectifs de la révolution.
Parmi les opposants du texte figurent ceux qu’on appelle les libéraux, soutien de Mahmoud Jibril dont la formation politique est arrivée en tête des élections de 2012. Eux estiment que la loi vise directement à freiner les ambitions politiques de leur poulain qui était responsable des réformes économiques sous Mouammar Kadhafi.
Pression inadmissible
Le Premier ministre, Ali Zeidan, a dénoncé la pression inadmissible exercée sur les membres du Congrès. Ils ont dû en effet changer trois fois de lieu de réunion depuis janvier en raison d’assauts répétés d’anciens révolutionnaires. Il y a trois jours, ce seraient des brigades d’obédience islamiste qui auraient attaqué le Parlement et son président, Mohamed al-Megaryef, pour imposer un vote immédiat de la loi.
Après la soirée de mardi 5 mars, le président de la Commission chargée de rédiger la loi a décidé de démissionner. Les discussions ont été reportées à la semaine prochaine mais on ne sait pas encore où les parlementaires se réuniront.
Source : Rfi.fr
Parmi les opposants du texte figurent ceux qu’on appelle les libéraux, soutien de Mahmoud Jibril dont la formation politique est arrivée en tête des élections de 2012. Eux estiment que la loi vise directement à freiner les ambitions politiques de leur poulain qui était responsable des réformes économiques sous Mouammar Kadhafi.
Pression inadmissible
Le Premier ministre, Ali Zeidan, a dénoncé la pression inadmissible exercée sur les membres du Congrès. Ils ont dû en effet changer trois fois de lieu de réunion depuis janvier en raison d’assauts répétés d’anciens révolutionnaires. Il y a trois jours, ce seraient des brigades d’obédience islamiste qui auraient attaqué le Parlement et son président, Mohamed al-Megaryef, pour imposer un vote immédiat de la loi.
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