Vêtu d’un demi-saison marron, Oumar Fall est consultant environnementaliste et hygiéniste. Il a une conception assez structurelle des habitudes alimentaires des sénégalais. Pour lui, «la crise économique et la pauvreté grandissante installent les ménages sénégalais dans une précarité qui fait le lit de l’insécurité alimentaire ». L'environnementaliste de préciser: "les parents se débrouillent tant bien que mal pour assurer au moins un repas par jour, mais on constate la malnutrition chez les enfants de zéro (0) à cinq (5) ans. Et c’est surtout les filles et les enfants qui sont touchés par la sous nutrition. Une situation qui les confronte, poursuit-il à de nombreux défis en matière de santé, l’apprentissage scolaire et plus tard, dans le monde professionnel, entravant ainsi leur potentiel humain et leur capacité de contribution dans sociétés auxquelles ils habitent".
Habitant à Hann mariste, Demba Niang est du même avis car développe-t-il : «nombreuses sont celles qui sont confrontées à la pauvreté, au manque d’espace et à la surpopulation ». Dans son entendement, « ce sont des habitants des bidonvilles qui n’ont pas accès à la terre et doivent tout acheter ».
Vendeur de «Tangana», Abdoulaye Diop trouve que «les parents ne peuvent plus nourrir leurs enfants » en raison de la crise économique et qu’«il est très difficile de voir une famille assurer les trois repas quotidiens ». Et de révéler: «chaque soir, je vends plus de 3.000 F CFA parce qu’il y a beaucoup de gens qui viennent manger ici que cela soit entre famille, entre amis ou bien en couple ».
Sur la même lancée, Aminata Fall, mère de cinq (5) enfants, avoue qu’«elle a du mal à gérer l’alimentation de ses cinq (5) bouts de bois de Dieu». Selon elle, «mon mari est à la retraite et je n’ai pas les moyens de subvenir aux besoins alimentaires de mes enfants», souligne la mère. Forte de ce fait, elle invite l’Etat à «mettre en œuvre une solution simple, peu couteuse et porteuse d’avenir pour renforcer la sécurité alimentaire des habitants des zones vulnérables».
Habitant à Hann mariste, Demba Niang est du même avis car développe-t-il : «nombreuses sont celles qui sont confrontées à la pauvreté, au manque d’espace et à la surpopulation ». Dans son entendement, « ce sont des habitants des bidonvilles qui n’ont pas accès à la terre et doivent tout acheter ».
Vendeur de «Tangana», Abdoulaye Diop trouve que «les parents ne peuvent plus nourrir leurs enfants » en raison de la crise économique et qu’«il est très difficile de voir une famille assurer les trois repas quotidiens ». Et de révéler: «chaque soir, je vends plus de 3.000 F CFA parce qu’il y a beaucoup de gens qui viennent manger ici que cela soit entre famille, entre amis ou bien en couple ».
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