Jo Diop, Hawa Dia Thiam et Madièye Mbodj les dirigeants de Yoonu Askan Wi
La situation nationale et politique est préoccupante selon les dirigeants de Yoonu Askan Wi. En conférence de presse ce mardi 23 juin à leur siège, ils ont dénoncé la recrudescence des délestages intempestifs, la hausse annoncée du prix de l’électricité, la gestion des inondations et surtout la crise à AJ/PADS. Les camarades de Madieye Mbodj et de Hawa Dia Thiam n’y sont vraiment pas allés du dos de la cuillère.
Madieye Mbodj s’est insurgé contre le retour des délestages intempestifs qui occasionnent, selon lui, de sérieux désagréments aux entreprises et aux populations. Pire, a-t-il ajouté, la hausse du prix de l’électricité annoncée va causer des dysfonctionnements dans tous les cycles de production, de distribution et de commercialisation de l’électricité.
Abordant la question des inondations, l’un des leaders de Yoonu Askan Wi a indiqué que «l’ampleur de cette catastrophe dépasse de loin les prérogatives et les capacités des collectivités locales et révèle manifestement d’une politique d’aménagement du territoire et de protection civile qui incombent à l’Etat».
Les camardes de Madieye Mbodj n’ont pas, par ailleurs, manqué de se prononcer sur l’appel au dialogue du chef de l’Etat. Ils ont affirmé être d’accord pour un dialogue national qui permet à la dynamique des assises nationales de s’élargir et de se consolider. Cependant, ils refusent un dialogue «en trompe l’œil visant à freiner, à casser ou à dévoyer le consensus national en voie de constitution dans le pays».
Les dissidents de And-Jëf/Parti Africain pour la Démocratie et le Socialisme (AJ/PADS) n’ont pu s’empêcher de revenir sur la crise au sein de leur ancien parti. «Les dirigeants de AJ offrent à l’opinion le triste spectacle de la faillite de leur ligne d’aplatissement et de capitulation», ont-ils souligné. Mieux, ont commenté les camarades Hawa Dia Thiam, «la scission intervenue en leur sein fait qu’aujourd’hui, ils sont polarisés en deux parties qui se chamaillent autour du sigle et du siège de AJ». Et d’ajouter : «l’un des groupes s’est résolu à prendre ses distances vis-à-vis du pouvoir par contre l’autre groupe de parti se veut plus conséquent dans la mise en pratique de la ligne de soumission à Wade et au pourvoir libéral».
Yoonu Askan Wi est, selon eux, la preuve vivante de «leur échec à usurper le patrimoine politique et éthique de And-Jëf dans ce qu’il comporte de plus sain, de plus avancé. De plus, cela confirme les attentes populaires les plus radicaux, c’est à dire de plus profondément révolutionnaire».
Madieye Mbodj s’est insurgé contre le retour des délestages intempestifs qui occasionnent, selon lui, de sérieux désagréments aux entreprises et aux populations. Pire, a-t-il ajouté, la hausse du prix de l’électricité annoncée va causer des dysfonctionnements dans tous les cycles de production, de distribution et de commercialisation de l’électricité.
Abordant la question des inondations, l’un des leaders de Yoonu Askan Wi a indiqué que «l’ampleur de cette catastrophe dépasse de loin les prérogatives et les capacités des collectivités locales et révèle manifestement d’une politique d’aménagement du territoire et de protection civile qui incombent à l’Etat».
Les camardes de Madieye Mbodj n’ont pas, par ailleurs, manqué de se prononcer sur l’appel au dialogue du chef de l’Etat. Ils ont affirmé être d’accord pour un dialogue national qui permet à la dynamique des assises nationales de s’élargir et de se consolider. Cependant, ils refusent un dialogue «en trompe l’œil visant à freiner, à casser ou à dévoyer le consensus national en voie de constitution dans le pays».
Les dissidents de And-Jëf/Parti Africain pour la Démocratie et le Socialisme (AJ/PADS) n’ont pu s’empêcher de revenir sur la crise au sein de leur ancien parti. «Les dirigeants de AJ offrent à l’opinion le triste spectacle de la faillite de leur ligne d’aplatissement et de capitulation», ont-ils souligné. Mieux, ont commenté les camarades Hawa Dia Thiam, «la scission intervenue en leur sein fait qu’aujourd’hui, ils sont polarisés en deux parties qui se chamaillent autour du sigle et du siège de AJ». Et d’ajouter : «l’un des groupes s’est résolu à prendre ses distances vis-à-vis du pouvoir par contre l’autre groupe de parti se veut plus conséquent dans la mise en pratique de la ligne de soumission à Wade et au pourvoir libéral».
Yoonu Askan Wi est, selon eux, la preuve vivante de «leur échec à usurper le patrimoine politique et éthique de And-Jëf dans ce qu’il comporte de plus sain, de plus avancé. De plus, cela confirme les attentes populaires les plus radicaux, c’est à dire de plus profondément révolutionnaire».
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