Le président du Zimbazbwe Robert Mugabe (d) et son Premier ministre Morgan Tsvangirai.
C’est la première fois que Robert Mugabe évoque une date pour un référendum constitutionnel, dans une requête à la haute cour du Zimbabwe : la première semaine de novembre, soit dans six semaines. Il a en revanche déjà appelé plusieurs fois à la tenue d’élections, espérant mettre un terme au gouvernement d’union nationale qu’il a dû former avec le grand parti de l’opposition, le MDC, Mouvement pour un changement démocratique, après les violences politiques qui ont suivi la présidentielle de 2008.
Ce projet de nouvelle constitution, c’est l’une des étapes de la feuille de route de la SADC, Communauté de développement d'Afrique australe pour sortir le Zimbabwe de la crise. Elle est un préalable à la tenue d’élections libres et démocratiques. Un texte a été mis au point, après des mois et des mois de retard, par des représentants des partis et de la société civile.
Le texte est cependant encore un sujet de discorde entre le parti présidentiel, la Zanu Pf, et le MDC, la Zanu PF estimant qu’il limite trop les droits du chef de l’Etat. Mais Robert Mugabe veut un référendum et des élections générales fin mars, et son parti lui a emboîté le pas.
Le MDC de son côté considère ce calendrier irréaliste. Pour le porte-parole du parti, Douglas Mwonzora, les conditions ne sont pas réunies aujourd’hui pour des élections qui permettent le secret du vote et la sécurité du processus et des électeurs.
Ce projet de nouvelle constitution, c’est l’une des étapes de la feuille de route de la SADC, Communauté de développement d'Afrique australe pour sortir le Zimbabwe de la crise. Elle est un préalable à la tenue d’élections libres et démocratiques. Un texte a été mis au point, après des mois et des mois de retard, par des représentants des partis et de la société civile.
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