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saisine du Conseil constitutionnel: 15 députés pour annuler la loi sur la vice-présidence

La loi instituant le poste de vice-présidence de la république n’a pas fini de parler d’elle-même. Avant-hier, un recours en constitutionnalité a été formulé devant le conseil constitutionnel par quinze députés de l’Assemblée nationale qui désapprouvent cette loi qu’ils qualifient « d’anticonstitutionnelle ». La révélation a été faite hier par le cercle de ces députés dont Me Ndéye Fatou Touré, Imam Mbaye Niang et Ousmane Sow Huchard. La rencontre a été pour ce trio de montrer leur désapprobation face à cette loi et le « danger » qu’elle peut engendrer.



Imam Mbaye Niang du MRDS, Ousmane Sow Huchard, Me Ndèye Fatou Touré (Photo: Nettali)
Imam Mbaye Niang du MRDS, Ousmane Sow Huchard, Me Ndèye Fatou Touré (Photo: Nettali)
En se fondant sur les dispositions des articles 74 et 92 de la constitution Sénégalaise, une quinzaine de députés à l’Assemblée nationale a formalisé avant-hier un recours auprès du juge du conseil constitutionnel pour manifester sa désapprobation de la loi instituant le poste de vice-présidence de la république.

L’information a été donnée hier, mardi 9 juin, par les porteurs de voix du cercle des quinze députés qui sont contre le poste de vice-président de la république et qui ont par ailleurs apposé leurs signatures dans ce recours dont il est question. Selon Me Ndéye Fatou Touré, député non inscrit, « la création anachronique et intempestive du poste de vice-président de la république est en même temps une profanation et une dénaturation des institutions constitutionnelles ».

A cela, s’ajoute « la violation de l’article 6 qui dit que les institutions de la république sont la présidence de la république, l’Assemblée nationale, le gouvernement, le conseil constitutionnel, la cour suprême, la cour des comptes et les cours et tribunaux ».

Aussi, selon toujours le député du mouvement tekki, « cette loi viole-t-elle l’article 26 qui est le premier du titre 3 de notre charte fondamentale consacrée à l’institution qu’est le président de la république ». En effet, c’est ce même article qui définit le mode d’élection et du scrutin du président de la république. Ce qui fait que « l’alinéa qui y est ajouté est un cheveu sur la soupe ». « il y a une opposition bien encrée à l’Assemblée nationale qui désapprouve l’orientation de la politique du gouvernement », a-t-elle dit en dernier mot.

Quant à Imam Mbaye Niang, il considère que le président de la République n’a pas encore cédé à l’idée de léguer à son fils le pouvoir. « Cette loi instituant le poste de vice-président de la République est une ruse du président de la République pour installer son fils Karim Wade à la tête de l’Etat », martèle-t-il avant de déclarer « c’est la quinzième fois que Abdoulaye Wade et son régime modifie notre constitution. Et ceci pour déplorer ce tripatouillage qui ne fait que salir notre démocratie ».

Après ces propos d’Imam Mbaye Niant, Ousmane Sow Huchard décide de lui emboîter le pas. Ce dernier estime que ce lot de députés qui est contre la politique gouvernementale fait toujours l’objet de marginalisation. « Le rouleau compresseur n’arrête pas de passer sur nous parce que nous sommes minoritaires », tient-il à préciser. « Mais nous ne baisserons jamais les bras », déclare-t-il.

Cependant, comme pour mettre en garde les autorités compétentes « si le conseil constitutionnel n’arrive pas à freiner cette loi « budgétivore » et qui ouvre les portes du palais au fils du président, nous allons appeler à une mobilisation des populations pour descendre dans les rues ». « Que le conseil constitutionnel prenne ses responsabilités », dit-t-il.

Assane Mbaye (Sud)

Mercredi 10 Juin 2009 - 10:14


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1.Posté par gamba lionel le 11/06/2009 22:37
lettre ouvert à monsieur sassou
monsieur denis sassou, je profite de cet espace que m'offre zenga manbu pour vous inviter à quitte le pouvoir épargner ainsi à nos concitoyens l'austérité générale que vous lui imposerdepuis que vous etes revenu au pouvoir par les armes;vous savaez tres bien au fond de vous de votre for interieur si jamais vous en avez réellement que les population du congo dans leur immense majorité est opposé à votre presence à la tete du pays, vous savez tres bien si vous ne vous etes pas entourés des armes de plus en plus chaque jour, pour intimider le debat politique, donc du citoyen,depuis fort longtemps vous aurez été catapulté vox populi;vous savez monsieur le president autoproclamé que votre santé ne vous permet plus d'envisager une mini eternité, parce que après la mort de bongo votre beau fils, votre tour est plus qu'imminent;vous avez tué,volé,violé,abusé,menti, vous savez que vous n'avez pas de parole ni de dignité,que votre maladie est incurable,que les biens mal acquis placés en occident,le procès des disparus du beach, tout l'arsenal ignominie est autant une épée de damocles pointé assurement sur vous et qu'il suffirait maintenant d'un faux mouvement de votre part,pour que justice soit faite aux population du pays tres patient dans les vertu du temps mangeur des dictateurs.Demissionez du pouvoir que vous avez usurper,pensez à la vindicte populaire sur vos et votre clan.Les populations du congo ne sont pas avec vous et ne seront jamais avec vous car elle n'ont pas une memoire courte de ce que vous representé réellement et ce depuis longtemps le mal du Congo notre cher et beau pays.DEMISSIONEZ MONSIEUR SASSOU DENIS NGUESSO!!! DU PASSE VOUS FAITES TABLE CRASSE ET NOUS NE FERONS PAS TABLE RASE,DEMISSIONEZ!!!!

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