La Banque mondiale a procédé, ce mercredi 12 juin 2024, au lancement du rapport annuel sur la situation économique du Sénégal Intitulé « Saisir l’opportunité (dans un environnement volatile) ». Ce rapport a mis en lumière les défis auxquels le Sénégal est confronté, notamment dans un contexte de crises multiples.
Les économistes ont évalué les récentes performances de croissance et les politiques macroéconomiques du pays la pauvreté et l’équité dans un contexte de crises multiples, et les stratégies permettant d’augmenter la collecte des recettes fiscales via l’impôt sur le revenu des personnes physiques.
« L’économie sénégalaise s’est montrée résiliente en 2023 dans un contexte de tensions politiques et des tensions sociales liées à l’élection présidentielle et une inflation persistante quoiqu’en baisse par rapport en 2022 », a déclaré la Directrice des opérations pour le Sénégal, Mme Keiko Miwa.
« La croissance du PIB réel est estimée à 4,3 % – 1,5 % par habitant en 2023 – soit supérieur au taux de croissance de 3,8 % enregistré en 2022 et au-dessus des projections initiales de 4,1 %. Après avoir atteint un pic de 9,7 % en 2022, l’inflation a reculé à 5,9 % en 2023 », souligne le rapport annuel sur la situation économique du Sénégal.
Selon le document, l’ambition de consolider les finances publiques envisagée dans la loi de finances 2023 s’est matérialisée même si le déficit global a été un peu plus élevée que prévu.
« La croissance des finances publiques semble avancer avec la base des déficits fiscaux grâce aux efforts continus de mobilisation des recettes intérieurs. Au-delà des prévisions et des dépenses publiques qui ont été relativement produits. Le déficit s’est amélioré grâce à reprise des échanges avec le Mali et les actions domestiques, des importations de services dans les secteurs de l’hydrocarbure », a expliqué la Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal.
Diminution des inégalités
Les perspectives restent globalement positives pour le Sénégal, avec l’engagement des autorités pour des réformes structurelles majeur et l’amélioration de la transparence.
« Dans l’ensemble, les incertitudes nationales, régionales et mondiales sont élevées, faisant pencher les risques vers la baisse. Le Sénégal a relativement bien résisté aux multiples chocs, l’incidence de la pauvreté, restant relativement inchangée à 37,5 % en 2021/2022 contre 37,8 % en 2018/2019, malgré la pandémie », souligne le rapport.
Selon Prospere Backiny, les Sénégalais pauvres restent concentrés dans les zones rurales et plus fortement dans le bassin arachidier. « La baisse observée de la consommation par habitant a été surtout ressentie par les ménages plus aisés. Le taux de croissance moyen des plus pauvres a été moins négatif que celui des plus aisés, ce qui a entraîné une diminution des inégalités aux niveaux aussi bien national qu’urbain et rural », a fait savoir l’économiste principal de la Banque mondiale au Sénégal.
Augmentation des recettes fiscales
Selon le document, l’amélioration de la mobilisation des recettes domestiques est essentielle pour que le Sénégal puisse réaliser ses ambitions en matière de développement.
Pour Wilfried Kouame, la «croissance et le dynamisme des recettes fiscales du Sénégal se sont régulièrement améliorés au cours de la dernière décennie, surpassant ses pairs, mais les recettes restent en deçà de leur potentiel ».
Pour l’économiste, l’impôt sur le revenu des personnes physiques produit peu de recettes, et sa contribution aux recettes fiscales totales a stagné au cours de la dernière décennie en raison de l’étroitesse de l’assiette fiscale et de l’absence d’élan réformateur.
Selon M. Kouame, « l’accélération des réformes de l’administration fiscale et des politiques visant l’IRPP peut contribuer à stimuler les efforts de mobilisation des recettes intérieures ».
Les économistes ont évalué les récentes performances de croissance et les politiques macroéconomiques du pays la pauvreté et l’équité dans un contexte de crises multiples, et les stratégies permettant d’augmenter la collecte des recettes fiscales via l’impôt sur le revenu des personnes physiques.
« L’économie sénégalaise s’est montrée résiliente en 2023 dans un contexte de tensions politiques et des tensions sociales liées à l’élection présidentielle et une inflation persistante quoiqu’en baisse par rapport en 2022 », a déclaré la Directrice des opérations pour le Sénégal, Mme Keiko Miwa.
« La croissance du PIB réel est estimée à 4,3 % – 1,5 % par habitant en 2023 – soit supérieur au taux de croissance de 3,8 % enregistré en 2022 et au-dessus des projections initiales de 4,1 %. Après avoir atteint un pic de 9,7 % en 2022, l’inflation a reculé à 5,9 % en 2023 », souligne le rapport annuel sur la situation économique du Sénégal.
Selon le document, l’ambition de consolider les finances publiques envisagée dans la loi de finances 2023 s’est matérialisée même si le déficit global a été un peu plus élevée que prévu.
« La croissance des finances publiques semble avancer avec la base des déficits fiscaux grâce aux efforts continus de mobilisation des recettes intérieurs. Au-delà des prévisions et des dépenses publiques qui ont été relativement produits. Le déficit s’est amélioré grâce à reprise des échanges avec le Mali et les actions domestiques, des importations de services dans les secteurs de l’hydrocarbure », a expliqué la Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal.
Diminution des inégalités
Les perspectives restent globalement positives pour le Sénégal, avec l’engagement des autorités pour des réformes structurelles majeur et l’amélioration de la transparence.
« Dans l’ensemble, les incertitudes nationales, régionales et mondiales sont élevées, faisant pencher les risques vers la baisse. Le Sénégal a relativement bien résisté aux multiples chocs, l’incidence de la pauvreté, restant relativement inchangée à 37,5 % en 2021/2022 contre 37,8 % en 2018/2019, malgré la pandémie », souligne le rapport.
Selon Prospere Backiny, les Sénégalais pauvres restent concentrés dans les zones rurales et plus fortement dans le bassin arachidier. « La baisse observée de la consommation par habitant a été surtout ressentie par les ménages plus aisés. Le taux de croissance moyen des plus pauvres a été moins négatif que celui des plus aisés, ce qui a entraîné une diminution des inégalités aux niveaux aussi bien national qu’urbain et rural », a fait savoir l’économiste principal de la Banque mondiale au Sénégal.
Augmentation des recettes fiscales
Selon le document, l’amélioration de la mobilisation des recettes domestiques est essentielle pour que le Sénégal puisse réaliser ses ambitions en matière de développement.
Pour Wilfried Kouame, la «croissance et le dynamisme des recettes fiscales du Sénégal se sont régulièrement améliorés au cours de la dernière décennie, surpassant ses pairs, mais les recettes restent en deçà de leur potentiel ».
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