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« On nous a dit qu’il y a des gens venus avant nous. Mais qui sont-ils ? », (Khalifiste)



« On nous a dit qu’il y a des gens venus avant nous. Mais qui sont-ils ? », (Khalifiste)
« C’est incroyable ». « C’est du jamais vu ». Ces plaintes fusaient de partout au Tribunal de Dakar, ce jeudi matin. Du côté des souteneurs de Khalifa Sall, de Sénégalais lambda qui avaient à faire au Palais de Justice et, mêmes des journalistes avant qu'on ne laisse la presse entrer. 

La salle 3 déjà pleine une quinzaine de minutes après l’ouverture de la porte principale du Tribunal, nombre de personnes ont été bloquées derrière les barrières placées devant la salle 3 où devait se tenir le procès du député-maire de Dakar.

Le maire des Parcelles Assainies, Moussa SY, n’a pas pu avoir accès à la salle 3. De même que Serigne Assane Mbacké et nombre de responsables de l’opposition. Pour avoir accès à ladite salle ce jeudi matin, il fallait être soit député et porter son écharpe ou avocat, la toge bien ajustée.

« Mais la salle est pleine. Où voulez que je vous mette sur ma tête ? », vous oppose le responsable de la sécurité.

Le Tribunal de Dakar pris d’assaut très tôt ce jeudi, les entrées ont démarré à 08 heures passées. Près de quinze (15) minutes plus tard, la salle était déjà pleine. 

Agent à la Mairie des Parcelles Assainies, Souleye Thiané était au Tribunal à 04 heures du matin. N’ayant pas pu avoir accès à la salle 3, il dénonce des « manœuvres » du pouvoir.

« Des copains m’ont envoyé un message pour me dire, faites attention, le procès aura lieu à la salle 3 et non 4. J’étais presque la quinzième personne sur la file. Et, je n’ai pas pu avoir accès », sert le socialiste des valeurs. « On nous a dit qu’il y a des gens venus avant nous. Mais qui sont-ils ? ». 
 


Jeudi 14 Décembre 2017 - 14:02


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