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UCAD : «Faut-il attendre qu’il y ait mort d’homme pour agir», (collectif des travailleurs)



Le communiqué parvenu à Pressafrik.com est signé par les personnels d’Enseignement, de Recherche, Administratif, Technique et de Service de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). L’objet porte sur la cité UCAD 4 et la Coopérative des travailleurs.  «Oui, cette question mérite d'être posée tant la situation qui prévaut à la cité UCAD 4 dite "Dieyi Diouf" de la Coopérative d'habitat des travailleurs de l'UCAD fait craindre le pire. Et pourtant, à l’origine, une énorme injustice traduit par l’accaparement d’une partie de notre cité par un tiers au prétexte d’un empiétement jamais prouvé de notre surface sur celle d’autrui. Ce fut le début de notre cauchemar qui dure depuis le 28 décembre 2008, sept longues années de vie insoutenable», entame le collectif.
 

Loin d’en avoir fini, les personnels dénoncent une «situation (qui) s’est dramatiquement muée, avec l’immixtion de tierces autres parties bien identifiées, en spoliation savamment organisée de nos parcelles acquises au prix d’énormes sacrifices dans la légalité la plus totale». Face à «ces injustices innommables et répétées (Vente de parcelles, destruction de constructions déjà réalisées, dégradation des infrastructures de viabilisation, dénaturation des normes de la cité et contre les attributaires de parcelles : cabales, arrestations, agressions permanentes, menaces de mort,…), au mutisme incompréhensible des autorités administratives, politiques et judiciaires de ce pays ; au fort sentiment de parti pris et de deux poids deux mesures largement partagé par tous et pour éviter que l’irréparable ne se produise», le Collectif des travailleurs de l'UCAD «uni et debout comme un seul homme, proteste vigoureusement contre ces actes successifs et injustes ». Ils décident de «ne plus se laisser piétiner et humilier à (leur) corps défendant » et réitèrent toute «(leur) détermination sans faille à recouvrer l'entièreté de leurs droits à ce jour bafoués».

 
Le collectif informe que «toute la procédure d’acquisition et d’attribution des parcelles a été respectée conformément aux textes et dispositions en vigueur », de «la saisine de toutes les autorités universitaires et gouvernementales concernées jusqu’au Président de la République. Et interpelle particulièrement «les autorités judiciaires sur l'urgence de trouver une solution définitive, juste et équitable  à ce dramatique problème ». Ce, en plus de réclamer «la finalisation de la procédure d’immatriculation du site et la création du bail comme le stipule le décret présidentiel 2006-374 du 24 avril 2006 ». L’opinion publique nationale est ainsi prise à témoin «sur tout ce qui adviendra si rien n'est fait». 


Lundi 19 Octobre 2015 - 16:07


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