Arrivé en retard ce jeudi matin, le tonitruant avocat n’a pas vécu le renvoi au 9 avril prochain du dossier par le Tribunal Correctionnel de son client Alboury Ndao dans le cadre de l’affaire du compte des 47 milliards de Singapour. Un renvoi qui n’empêche pas le conseil de l’expert-comptable de dormir. Car à en croire Me El Hadji Diouf, la décision de la CREI de ne pas retenir le fameux compte dans son verdict n’a aucune incidence dans l’affaire en cours devant le Tribunal Correctionnel. Interpellé par Pressafrik.com à l’issue du renvoi formulé, le conseil d’Alboury Ndao annonce les couleurs. «Le 9 avril nous allons plaider ».
La robe noire persiste et signe : « (son client) sera relaxé parce qu’il n’a rien fait. Il n’a fait que son travail, celui qu’on lui a demandé de faire ». «On lui avait demandé de rechercher à travers le monde de l’argent dissimulé par Karim Wade. Et dans ses recherches, il a trouvé de l’argent caché à Singapour, il ne pouvait pas avoir l’argent parce que les comptes y sont codés. Il a fait appel à des experts qu’on appelle « sapiteurs » qui ont pu effectivement retrouvé un compte appartenant à Karim. Il a donné la date de l’ouverture du compte, le 7 décembre 2011. Le premier virement de 93 millions de dollars à savoir 47 milliards à peu près et deux autres versements de DPW et de Dubaï Ceramic avec trois sorties d’argent vers Tahibou Ndiaye, 800 et quelques millions, Mamadou Pouye, un milliard 500 à peu près, pour Bibo à China Bank à peu près un milliard et quelques… », plaide Me El Hadji Diouf qui est loin d’en avoir fini.
«On lui a donné toutes ces informations qu’il a livrées à qui de droit, à celui qui l’avait mandaté à la Commission d’Instruction (CI) de la CREI qui a immédiatement envoyé une commission rogatoire à Singapour et jusqu’à présent, il n’y a pas de retour de cette commission. Qui peut le condamner. Il cherchait des informations simplement pour le donner à la Cour et la Cour devait elle-même saisir des juges de Singapour qui sont seuls en mesure d’avoir des relevés de compte,…Un expert ne peut pas bloquer des comptes. Il ne peut même pas accéder au compte à fortiori avoir des relevés. Il n’est ni juge encore moins Procureur. Il ne peut pas donner des ordres à une banque », charge-t-il en égratignant au passage la partie adverse.
«Maintenant, les avocats de Karim pense qu’il aurait dû avoir des relevés, des preuves. Cela, c’est le rôle de la Commission rogatoire. Il n’a pas ce pouvoir, même ici au Sénégal », sert-il. Martelant «ses dispositions de gagner» (qu’il répète trois (3) fois). Et ce, «haut la main ». L’avocat de la partie civile dans le cadre de la procédure devant la CREI et de la défense devant le Tribunal Correctionnel d’avertir : «Karim sera débouté parce qu’il dit que c’est une escroquerie au jugement, un faux, usage de faux ». Pour lui : «les avocats de (ce dernier) n’ont rien compris. Ils ont voulu spéculer pour détourner l’attention des Sénégalais de Singapour où c’est plus compliqué, plus difficile d’accès… ». Mais «ce qu’on a constaté, c’est un refus des autorités singapouriennes de collaborer avec la justice sénégalaise… ».
Selon Me El Hadji Diouf, le verdict de la CREI «leur est même favorable » parce que «le juge a dit qu’Alboury Ndao est de bonne foi… ». Car conclut-il : «Si c’était un farceur ou un menteur, la Cour n’aurait pas donné suite aux informations qu’il a données…».
La robe noire persiste et signe : « (son client) sera relaxé parce qu’il n’a rien fait. Il n’a fait que son travail, celui qu’on lui a demandé de faire ». «On lui avait demandé de rechercher à travers le monde de l’argent dissimulé par Karim Wade. Et dans ses recherches, il a trouvé de l’argent caché à Singapour, il ne pouvait pas avoir l’argent parce que les comptes y sont codés. Il a fait appel à des experts qu’on appelle « sapiteurs » qui ont pu effectivement retrouvé un compte appartenant à Karim. Il a donné la date de l’ouverture du compte, le 7 décembre 2011. Le premier virement de 93 millions de dollars à savoir 47 milliards à peu près et deux autres versements de DPW et de Dubaï Ceramic avec trois sorties d’argent vers Tahibou Ndiaye, 800 et quelques millions, Mamadou Pouye, un milliard 500 à peu près, pour Bibo à China Bank à peu près un milliard et quelques… », plaide Me El Hadji Diouf qui est loin d’en avoir fini.
«On lui a donné toutes ces informations qu’il a livrées à qui de droit, à celui qui l’avait mandaté à la Commission d’Instruction (CI) de la CREI qui a immédiatement envoyé une commission rogatoire à Singapour et jusqu’à présent, il n’y a pas de retour de cette commission. Qui peut le condamner. Il cherchait des informations simplement pour le donner à la Cour et la Cour devait elle-même saisir des juges de Singapour qui sont seuls en mesure d’avoir des relevés de compte,…Un expert ne peut pas bloquer des comptes. Il ne peut même pas accéder au compte à fortiori avoir des relevés. Il n’est ni juge encore moins Procureur. Il ne peut pas donner des ordres à une banque », charge-t-il en égratignant au passage la partie adverse.
«Maintenant, les avocats de Karim pense qu’il aurait dû avoir des relevés, des preuves. Cela, c’est le rôle de la Commission rogatoire. Il n’a pas ce pouvoir, même ici au Sénégal », sert-il. Martelant «ses dispositions de gagner» (qu’il répète trois (3) fois). Et ce, «haut la main ». L’avocat de la partie civile dans le cadre de la procédure devant la CREI et de la défense devant le Tribunal Correctionnel d’avertir : «Karim sera débouté parce qu’il dit que c’est une escroquerie au jugement, un faux, usage de faux ». Pour lui : «les avocats de (ce dernier) n’ont rien compris. Ils ont voulu spéculer pour détourner l’attention des Sénégalais de Singapour où c’est plus compliqué, plus difficile d’accès… ». Mais «ce qu’on a constaté, c’est un refus des autorités singapouriennes de collaborer avec la justice sénégalaise… ».
Selon Me El Hadji Diouf, le verdict de la CREI «leur est même favorable » parce que «le juge a dit qu’Alboury Ndao est de bonne foi… ». Car conclut-il : «Si c’était un farceur ou un menteur, la Cour n’aurait pas donné suite aux informations qu’il a données…».
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