Jouant le rôle de «délégué syndical » ou de « porte-parole » des détenus de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Diourbel puisque dit-on, ce n’est pas la première fois qu’il porte à la connaissance de la presse, par appels téléphoniques, les difficultés que ses camarades et lui endurent. Des difficultés qui vont crescendo depuis l’évasion de «Boy Djinné».
Au téléphone de Dakaractu, il déclare que «tout est parti de la prière de ce vendredi ». «Nous sommes sortis pour prier ensemble comme nous le faisions depuis toujours et principalement depuis le passage de Serigne Assane Mbacké dans cette prison. A notre grande surprise, il nous a été sommé de retourner dans les cellules, alors que nous avions presque fini de nous installer », indique le détenu qui ajoute que «c’est sur ordre du nouveau régisseur que son adjoint a agi ».
Et de poursuivre: «Jamais le juge, pour ceux qui ont été devant lui, ne nous dit que les privations touchaient aussi nos fois respectives ». Pire, martèle-t-il : «Le nouveau régisseur, depuis que Boy Djinné a pris la poudre d’escampette, a durci le ton. Nous ne bénéficions plus du même temps de récréation, nous ne mangeons plus comme avant. Nos repas sont réduits en quantité et piètres en qualité. Nous sommes en train de payer cher l’évasion de Boy Djinné alors que c’est par leur faute que ce dernier s’est évadé».
«Nous sommes un peu moins de 400 prisonniers dans la MAC, alors que nous devrions juste être entre 150 et 200 personnes. Vous voyez que les normes onusiennes ne sont pas respectées et même étant prisonniers, nous avons droit à la vie et nos droits doivent être respectés. Pour me résumer, on nous interdit de prier ensemble, de parler à haute voix, nos repas sont devenus piètres et on vit très mal », dénonce ce dernier.
Au téléphone de Dakaractu, il déclare que «tout est parti de la prière de ce vendredi ». «Nous sommes sortis pour prier ensemble comme nous le faisions depuis toujours et principalement depuis le passage de Serigne Assane Mbacké dans cette prison. A notre grande surprise, il nous a été sommé de retourner dans les cellules, alors que nous avions presque fini de nous installer », indique le détenu qui ajoute que «c’est sur ordre du nouveau régisseur que son adjoint a agi ».
Et de poursuivre: «Jamais le juge, pour ceux qui ont été devant lui, ne nous dit que les privations touchaient aussi nos fois respectives ». Pire, martèle-t-il : «Le nouveau régisseur, depuis que Boy Djinné a pris la poudre d’escampette, a durci le ton. Nous ne bénéficions plus du même temps de récréation, nous ne mangeons plus comme avant. Nos repas sont réduits en quantité et piètres en qualité. Nous sommes en train de payer cher l’évasion de Boy Djinné alors que c’est par leur faute que ce dernier s’est évadé».
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