«Partout les Conseils constitutionnels ont eu à conquérir des espaces de compétence qui, au début, leur était interdits. Donc je ne sais pas pourquoi le Conseil constitutionnel au Sénégal ne peut pas être aussi hardi et aller conquérir ses compétences». Ces propos sont d’Ababacar Guèye, professeur de droit constitutionnel qui se prononçait sur les réformes des institutions qu’on devrait mener au Sénégal pour plus de démocratie.
Le Pr. Ababacar Guèye est d’avis qu’on devrait regarder la composition du Conseil constitutionnel et son mode de désignation : «Il faudrait plus d’équilibrage, et aussi, peut-être plus de membres et l’amener pourquoi pas à 7 et diversifier les autorités de nomination. Le président de la République peut en nommer quelques-uns, le président de l’Assemblée nationale aussi et pourquoi pas les magistrats. »
L’autre réforme auquel on devrait s’atteler concerne le pouvoir exécutif, selon le spécialiste en droit constitutionnel qui explique : «Aujourd’hui, au Sénégal, le gouvernement ne sert à rien. Le Premier ministre et son gouvernement ne sont que des fonctionnaires à la disposition du président de la République. Il faudrait que ça change et ça ne peut changer que par deux moyens»
Ces deux moyens consistent à faire de telle sorte que : «D’abord que le président de la République ne puisse plus révoquer le Premier ministre. Et ensuite, comme cela se fait dans les régimes parlementaires, qu’en période de différenciation de majorité entre le chef de l’Etat et l’Assemblée nationale, que le gouvernement détermine et conduise la politique de la nation». Et ce sont ces «manquements» qui font que «le gouvernement est totalement affecté au président de la République»
Le Pr. Ababacar Guèye est d’avis qu’on devrait regarder la composition du Conseil constitutionnel et son mode de désignation : «Il faudrait plus d’équilibrage, et aussi, peut-être plus de membres et l’amener pourquoi pas à 7 et diversifier les autorités de nomination. Le président de la République peut en nommer quelques-uns, le président de l’Assemblée nationale aussi et pourquoi pas les magistrats. »
L’autre réforme auquel on devrait s’atteler concerne le pouvoir exécutif, selon le spécialiste en droit constitutionnel qui explique : «Aujourd’hui, au Sénégal, le gouvernement ne sert à rien. Le Premier ministre et son gouvernement ne sont que des fonctionnaires à la disposition du président de la République. Il faudrait que ça change et ça ne peut changer que par deux moyens»
Ces deux moyens consistent à faire de telle sorte que : «D’abord que le président de la République ne puisse plus révoquer le Premier ministre. Et ensuite, comme cela se fait dans les régimes parlementaires, qu’en période de différenciation de majorité entre le chef de l’Etat et l’Assemblée nationale, que le gouvernement détermine et conduise la politique de la nation». Et ce sont ces «manquements» qui font que «le gouvernement est totalement affecté au président de la République»
Autres articles
-
Bras de fer Médias-État : l'Appel envisage d’ester en justice pour réparation financière
-
Tivaouane : Seydi Gassama invite "l’Etat à arrêter les démolitions d’habitations" pouvant créer 500 sans abris
-
"Des milliards perdus, des promesses non tenues, incompétence", Ameth Diallo liste les gaffes de..
-
Saint-Louis : 96 migrants secourus au large par la Marine nationale
-
Kolda : 50 enfants bénéficient d’un camp de chirurgie pédiatrique au centre hospitalier régional




Bras de fer Médias-État : l'Appel envisage d’ester en justice pour réparation financière


