Tout est allé très vite, ce vendredi soir à Accra. La Commission électorale a annoncé la victoire de l'opposant Nana Akufo-Addo, tandis que le président sortant a reconnu sa défaite. Et ce, toujours dans le calme et le respect des résultats. Pour le Camerounais Christopher Fomunyoh, directeur Afrique du « think tank » américain National Democratic Institute (NDI) - qui est à Accra pour observer cette élection présidentielle -, cet épilogue est une véritable leçon de démocratie. Il s'exprime sur les antennes de RFI :
« C’est une victoire du peuple ghanéen, qui vient une fois de plus confirmer son attachement à la démocratie, à la bonne gouvernance, à l’organisation d'élections transparentes et crédibles. Et nous avons pu le constater pendant ce scrutin du 7 décembre : tout a été mis en œuvre par la Commission électorale indépendante, par les observateurs nationaux qui se sont déployés à travers l’ensemble du territoire national, même par les structures religieuses, les Eglises, différentes confessions religieuses qui se sont réunies pour appeler à l’organisation des élections crédibles... »
Nana Akufo-Addo : qui est le nouveau président élu du Ghana ?
« Je crois que ce sont tous ces efforts, qui ont abouti à ce que les résultats du scrutin soit acceptés par tout le monde. Depuis que le président sortant a reconnu avoir perdu le scrutin, Accra reste très, très, très calme. Je me dis que le Ghana restera un exemple qui pourra servir à d’autres pays sur le continent », ajoute Christopher Fomunyoh, qui dresse par ailleurs le portrait du nouveau président ghanéen Nana Akufo-Addo, juriste de formation bilingue anglais-français « pour avoir travaillé sur la place de Paris comme avocat » :
« C’est quelqu’un qui a, par le passé, tenu des portefeuilles ministériels intéressants : ministre de la Justice, ministre des Affaires étrangères à un moment donné, mais qui a aussi persévéré dans l’opposition. Parce que ça fait la troisième fois qu’il se porte candidat à l’élection présidentielle. Et apparemment, la troisième fois, ça a été la bonne ! C’est un monsieur très posé, qui a 72 ans, et je crois qu’il va pouvoir renforcer les institutions démocratiques au Ghana et que les Ghanéens sauront apprécier sa façon de gérer la chose publique. »
« C’est une victoire du peuple ghanéen, qui vient une fois de plus confirmer son attachement à la démocratie, à la bonne gouvernance, à l’organisation d'élections transparentes et crédibles. Et nous avons pu le constater pendant ce scrutin du 7 décembre : tout a été mis en œuvre par la Commission électorale indépendante, par les observateurs nationaux qui se sont déployés à travers l’ensemble du territoire national, même par les structures religieuses, les Eglises, différentes confessions religieuses qui se sont réunies pour appeler à l’organisation des élections crédibles... »
Nana Akufo-Addo : qui est le nouveau président élu du Ghana ?
« Je crois que ce sont tous ces efforts, qui ont abouti à ce que les résultats du scrutin soit acceptés par tout le monde. Depuis que le président sortant a reconnu avoir perdu le scrutin, Accra reste très, très, très calme. Je me dis que le Ghana restera un exemple qui pourra servir à d’autres pays sur le continent », ajoute Christopher Fomunyoh, qui dresse par ailleurs le portrait du nouveau président ghanéen Nana Akufo-Addo, juriste de formation bilingue anglais-français « pour avoir travaillé sur la place de Paris comme avocat » :
« C’est quelqu’un qui a, par le passé, tenu des portefeuilles ministériels intéressants : ministre de la Justice, ministre des Affaires étrangères à un moment donné, mais qui a aussi persévéré dans l’opposition. Parce que ça fait la troisième fois qu’il se porte candidat à l’élection présidentielle. Et apparemment, la troisième fois, ça a été la bonne ! C’est un monsieur très posé, qui a 72 ans, et je crois qu’il va pouvoir renforcer les institutions démocratiques au Ghana et que les Ghanéens sauront apprécier sa façon de gérer la chose publique. »
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