Il s’appelle « Front du salut national ». Il a été fondé le samedi 24 novembre au soir et regroupe les partis laïcs, des courants révolutionnaires et même une formation politique islamisante, l’Egypte forte.
Dans son premier communiqué, le Front rejette tout dialogue avec le président Mohamed Morsi avant l’abrogation du décret constitutionnel qui lui accorde de très larges pouvoirs. Une réponse à de discrets contacts entrepris par la présidence pour entamer un dialogue visant à trouver une sortie de crise.
La nouvelle coalition, qui soutient l’indépendance de la magistrature, a aussi dénoncé une « chasse aux sorcières ». En effet, selon le Front du salut national, plusieurs plaintes ont été déposées par des avocats islamistes devant le procureur général nommé par le président Morsi. Des plaintes qui accusent plusieurs personnalités de l’opposition, comme le libéral Mohamed el-Baradei et le socialiste Hamdin Sabbahi, de vouloir renverser le régime.
De telles accusations tombent sous la coupe du parquet d’exception instauré par le décret du président issu des Frères musulmans. Un parquet qui peut, sans procès, incarcérer tout suspect pour une période de six mois.
RFI
Dans son premier communiqué, le Front rejette tout dialogue avec le président Mohamed Morsi avant l’abrogation du décret constitutionnel qui lui accorde de très larges pouvoirs. Une réponse à de discrets contacts entrepris par la présidence pour entamer un dialogue visant à trouver une sortie de crise.
La nouvelle coalition, qui soutient l’indépendance de la magistrature, a aussi dénoncé une « chasse aux sorcières ». En effet, selon le Front du salut national, plusieurs plaintes ont été déposées par des avocats islamistes devant le procureur général nommé par le président Morsi. Des plaintes qui accusent plusieurs personnalités de l’opposition, comme le libéral Mohamed el-Baradei et le socialiste Hamdin Sabbahi, de vouloir renverser le régime.
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