Quelques petites heures seulement d’éclairage et des coupures exagérées, surtout avec des nuits totalement obscures, c’est ce que vivent les populations parcelloises depuis quasiment une semaine. Ce lundi, la coupure qui a perduré toute la journée a incité les jeunes à sortir de leurs gonds. Excédés par le noir qu’ils ne supportent plus, ils ont investi les routes pour manifester leur dégoût de la situation. La rue « Tally bou bess » séparant l’unité 01 à l’unité 03, le poste-courant de l’unité 06, la route menant au terminus de Cambérène 2, sont entre autres les points cibles des jeunes qui ont brûlé des pneus et barré des routes. Du coup, les automobilistes sont sommés d’emprunter les ruelles des quartiers, d’où une exposition des populations aux accidents, car la forte chaleur et l’obscurité infligée par la SENELEC imposent les gens à prendre congés des demeures.
Le feu qui jaillissait sur les principales artères, les altercations entre chauffeurs et riverains, avec un taximan qui a échappé bel au lynchage en voulant forcer le passage, ont finalement obligé les véhicules à recourir à la route de la plage pour se rendre au centre-ville. De là, les sportifs en plein exercice pouvaient deviner les raisons de cet embouteillage monstre et inhabituel sur cette route qui borde la mer.
Alors que le feu devenait de plus en plus intense, et les rangs des manifestants de plus en plus amplifiés par d’autres jeunes venus se mêler à la danse, le ciel ouvre ses vannes à la surprise générale. La pluie en quelques minutes réussit à disperser les émeutiers et éteindre le feu. Les manifestations violentes de ce lundi qui annonçaient le retour de la furie du 27 juin, dans cette localité des Parcelles Assainies, ont finalement pris fin par cette surprenante intervention pluviale.
Le feu qui jaillissait sur les principales artères, les altercations entre chauffeurs et riverains, avec un taximan qui a échappé bel au lynchage en voulant forcer le passage, ont finalement obligé les véhicules à recourir à la route de la plage pour se rendre au centre-ville. De là, les sportifs en plein exercice pouvaient deviner les raisons de cet embouteillage monstre et inhabituel sur cette route qui borde la mer.
Alors que le feu devenait de plus en plus intense, et les rangs des manifestants de plus en plus amplifiés par d’autres jeunes venus se mêler à la danse, le ciel ouvre ses vannes à la surprise générale. La pluie en quelques minutes réussit à disperser les émeutiers et éteindre le feu. Les manifestations violentes de ce lundi qui annonçaient le retour de la furie du 27 juin, dans cette localité des Parcelles Assainies, ont finalement pris fin par cette surprenante intervention pluviale.
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